City of Dreams

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Le réalisateur Steve Faigenbaum revient à Detroit après 25 ans d'absence. À travers une enquête personnelle, il nous dévoile les racines de la plus grosse faillite d'une cité américaine. Une histoire qui nous rappelle que nos villes ne sont pas immortelles.
  • Titre original : City of Dreams
  • Fiche mise à jour le 21/07/2014
  • Année de production : 2013
  • Réalisé par : Steve Faigenbaum
  • Date de sortie : 09 juillet 2014
  • Date de reprise : non renseignée
  • Distributeur France : TS Productions
  • Distributeur international : non renseigné
  • Durée : 86 minutes
  • Origine(s) : France
  • Genre(s) : Documentaire
  • Pellicule : noir et blanc & couleur
  • Format de projection : 1.77
  • Format son : 5.1
  • Visa d'exploitation : 131257
  • Indice Bdfci :
    66%
  • 3,8/5
    (25 votes)
    Allociné
    3
    5,3/10
    (13 votes)
    Senscritique
    2.5

Vos commentaires et critiques :

Longtemps portée par la force de son industrie automobile, Detroit a connu au cours des dernières décennies un déclin tout aussi étalé dans le temps qu’inévitable. Vingt-cinq ans après avoir quitté la Motor City, Steve Faigenbaum y retourne pour nous livrer une enquête au sujet de cette métropole aux paysages apocalyptiques et à la déchéance manifeste (en juillet 2013, la ville fut la première localité américaine à demander une mise en faillite). À la fois critique et personnel, cet aperçu nous rappelle que nos villes, symboles de longévité et de stabilité, sont bel et bien soumises aux aléas de l’histoire.
Habitué aux sujets touchant aux problématiques d’ordre social, Steve Faigenbaum avoue avoir été guidé par un certain sentiment de nostalgie dans la réalisation de son troisième long-métrage : « C’est la mort de mon père qui m’a ramené dans ma ville natale. (...) Le film était pour moi l’opportunité de comprendre et de rendre compte de l’histoire de Détroit à travers ma propre histoire. » Résumant à elle seule le double enjeu de ce documentaire, la déclaration du réalisateur semble confirmer qu’il s’agit là d’une production s’inscrivant tout à fait dans une certaine tendance du contemporain du genre, qui croise volontiers histoire personnelle et histoire générale.