Une heure de tranquillité

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Michel, passionné de jazz, vient de dénicher un album rare qu'il rêve d'écouter tranquillement dans son salon.
Mais le monde entier semble s'être ligué contre lui : sa femme choisit justement ce moment pour lui faire une révélation inopportune, son fils débarque à l'improviste, un de ses amis frappe à la porte, tandis que sa mère ne cesse de l'appeler sur son portable. Sans parler du fait qu'il s'agit ce jour-là de la fameuse Fête des Voisins.
Manipulateur, menteur, Michel est prêt à tout pour avoir la paix.
Est-il encore possible, aujourd'hui, de disposer d'une petite heure de tranquillité ?

Vos commentaires et critiques :

Passionné de jazz, Michel Leproux vient d’acquérir un album rare qu’il souhaitait dénicher depuis des années. Aussi rêve-t-il de l’écouter dans son salon. Mais sa femme, Nathalie, rompt cette trêve en venant lui faire une révélation inopportune, suivie de leur fils arrivant à l’improviste et d’un ami, inattendu lui aussi. Sa mère, en outre, l’appelle à maintes reprises sur son portable et, comble de malchance, on célèbre ce jour-là la Fête des voisins… Exaspéré, Michel déploie mensonges et manipulations pour se préserver de ces gêneurs et jouir de cette inaccessible heure de tranquillité.

Patrice Leconte a réalisé cette nouvelle comédie d’après la pièce de Florian Zeller qui connut un très vif succès au Théâtre Antoine. Interprétée à la scène par Fabrice Luchini, Une heure de tranquillité est ici jouée par Christian Clavier que Patrice Leconte avait dirigé, en 1978, dans Les Bronzés. Le cadre de la pièce, située sur les planches dans un seul salon, est largement élargi dans le film, avec les différentes pièces de l’appartement et les dépendances de l’immeuble. Une réjouissante parodie des servitudes de notre époque.

Tempo réussi pour cette comédie de boulevard, hélas il y a Clavier, Bouquet, Bonneton ce qui gâche un peu notre plaisir… Mais c’est du bankable, alors on essaie et le spectateur est pris pour une bille. On a même refusé Télérama de projection de presse tellement on avait honte