Gregg Araki

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  • Date de naissance : non renseignée
  • D'origine asiatique, Gregg Araki étudie le cinéma à l'université de Californie du Sud, où il est particulièrement influencé par le burlesque. Il débute sa carrière de réalisateur en 1987 avec Three bewildered people in the night. Avec un budget de seulement 5 000 dollars et un tournage en 16mn noir et blanc, il raconte une romance entre une artiste vidéo, son amant et son ami homosexuel. Ce film rapidement hissé au rang de classique du cinéma indépendant américain remporte trois prix à Locarno.Deux ans plus tard, il se fait connaître dans les festivals internationaux avec The Long weekend (o'despair). Produit, réalisé, écrit, photographiéet monté par Araki, le film met enscène un groupe de lycéens tout juste diplômés se lamentant sur leur futur au cours d'une nuit très arrosée. Le cinéaste, remarqué pour son anticonformisme, émerge véritablement en 1992 avec The Living end, un film sur deux amantsgays et porteurs du virus HIV qui rompt avec les précédentes oeuvres par sa dimension beaucoup plus tragique.En 1993, Totally f***ed up de Gregg Araki se positionne résolument contre le sentimentalisme d'un certain cinéma gay en retraçant le destin gâché de six adolescents homosexuels ayant reconstitué l'unité d'une famille. Deux ans plus tard, ce dernier persévère dans la subversion en signant The Doom generation (1995), un long métrage rejeté par les critiques lesplus conservateurs en raison de sa violence graphique et de son érotisme acharné. Décrit par le metteur en scène comme "un épisode de Beverly Hills 90210 sous acide", Nowhere (1997) clôt cette "trilogie de l'apocalypse adolescente" débutée par Totally f***up et poursuivie par The Doom generation. Gregg Araki cède ensuite à l'optimisme et au romantisme pour diriger Kathleen Roberston, déjà  présente au générique de Nowhere, dans la comédie Splendor, présentée lors du Festival deSundance en 1999.Après un passage par le petit écran pour lequel il réalise le téléfilm This is how the world ends, Gregg Araki se fait acclamer par la critique en abordant avec gravité et onirisme le sujet tabou de la pédophilie via Mysterious skin (2004), une adaptation du roman homonyme de Scott Heim.