Border

Tina, douanière à l’efficacité redoutable, est connue pour son odorat extraordinaire. C'est presque comme si elle pouvait flairer la culpabilité d’un individu. Mais quand Vore, un homme d'apparence suspecte, passe devant elle, ses capacités sont mises à l'épreuve pour la première fois. Tina sait que Vore cache quelque chose, mais n’arrive pas à identifier quoi. Pire encore, elle ressent une étrange attirance pour lui. Alors qu’elle développe un lien spécial avec Vore et découvre enfin sa véritable identité, Tina réalise également la vérité sur elle-même : comme Vore, elle n'appartient pas à ce monde. Son existence toute entière se base sur un mensonge et elle doit maintenant choisir: continuer à vivre dans cette imposture ou embrasser les révélations terrifiantes de Vore.

Vos commentaires et critiques :

CANNES 2018: UN CERTAIN REGARD

Quelque chose à déclarer

Le réalisateur danois Ali Abbasi a signé jusqu’alors un court métrage, M for Markus (2011), et un premier long intitulé Shelley (2016),  présenté au Festival de Berlin.  Gräns  relate  la  fascination  irrationnelle  qui  submerge une employée des douanes confrontée à un suspect qu’elle interroge, cette rencontre a priori fortuite déclenchant des conséquences existentielles inattendues. Le réalisateur adapte un roman de John Ajvide Lindqvist, l’auteur suédois qui a inspiré Morse de Tomas  Alfredson, qu’il a adapté avec Isabella Eklöf, dont le premier film en tant que réalisatrice, Holiday, a été présenté en janvier au Festival de  Sundance. Les deux rôles principaux sont tenus par la comédienne  suédoise Eva Melander, vue dans L’hypnotiseur (2012) de Lasse  Hallström, et l’acteur finlandais Eero Milonoff, révélé par Olli Mäki de Juho Kuosmanen, prix Un certain regard 2016.