Star Wars : L'ascension de Skywalker 3D TP

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La conclusion de la saga Skywalker. De nouvelles légendes vont naître dans cette bataille épique pour la liberté.

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Achever une saga aussi culturellement significative que celle de La guerre des étoiles, amorcée en 1977, n’était pas une mince affaire. En 42 ans, la technologie a radicalement évolué, les goûts et les attentes des cinéphiles ne sont plus les mêmes, et Disney a acquis Lucasfilm. De quoi semer d’embûches le parcours de L’ascension de Skywalker. Le long-métrage de 142 minutes chapeauté par J.J. Abrams – qui a participé activement au scénario – démarre sur les chapeaux de roues. Pêle-mêle et s’entrecroisant, l’opposition entre Rey (Daisy Ridley) et Kylo Ren (Adam Driver), le retour de Palpatine (Ian McDiarmid), Finn (John Boyega), Poe (Oscar Isaac) et Chewbacca (Joonas Suotamo) aux commandes du Millenium Falcon, ainsi que la résistance, toujours menée par Leia Organa (Carrie Fisher), qui tente de s’organiser face aux assauts du Premier Ordre. La première heure transporte les spectateurs dans tous les confins possibles de la galaxie à un rythme trépidant et à grand renfort d’effets spéciaux, bien meilleurs que ceux des Derniers Jedi. Un peu confuse, cette première partie cède la place au cœur de l’intrigue et à l’éternel combat entre le côté obscur et le côté clair de la Force. Là, pas de surprises, malgré des révélations d’importance, J.J. Abrams n’ayant pas dévié de la ligne directrice instaurée par George Lucas. Les thématiques sont les mêmes: lutte manichéenne, mort du père, tentation du mal, sacrifice pour le bien.
Quelques apparitions inattendues font chaud au cœur (pas de divulgâcheurs ici!) et accentuent ce parfum de nostalgie saupoudré tout au long de L’ascension de Skywalker. La présence de la regrettée Carrie Fisher, rendue possible par l’utilisation de scènes coupées du Réveil de la force, a beau avoir été annoncée par Abrams en juillet 2018, elle ne manque pas de générer quelques serrements de gorge. Tout comme les scènes avec Billy Dee Williams en Lando Calrissian, qui rappellent de bons souvenirs. La musique de John Williams est omniprésente et guide de manière par trop rigide les émotions à ressentir. Certains moments auraient gagné à être un peu plus aérés. L’épilogue boucle la boucle d’une manière un peu simpliste, pour ne pas dire facile. Personne ne dévie de la recette à succès, mais le résultat global ravira les nostalgiques purs et durs, ceux qui ont grandi avec cette franchise culte.