In My Room TP

Armin vogue d'échecs professionnels en déceptions sentimentales. Il n'est pas vraiment heureux, mais ne peut pas s'imaginer vivre autrement. Un matin il se réveille : si le monde semble inchangé, tous les êtres humains se sont volatilisés. Robinson Crusoé des temps modernes, Armin prend alors un nouveau départ. Cette liberté totale lui donne des ailes, mais tout ne se passe pas comme prévu...

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CANNES 2018: UN CERTAIN REGARD

Film de chambre

Né en 1969, l’artiste allemand Ulrich Köhler a suivi les cours  de l’École des beaux-arts de Quimper et a débuté comme chef opérateur sur le documentaire Der Mann in der  zweiten Reihe de Klaus  Armbruster (1981) et Eine Firma für die  Ewigkeit (1983) de Rolf Gmöhling. Il a signé par la suite  plusieurs courts métrages influencés par l’art vidéo, dont Feldstraße (1993), Epoxy (1996), Maria Tokyo (1997), Palü (1998) et Rakete (1999), tentative d’épuisement d’un lieu coréalisée  avec Nina Könnemann. Il est passé au long avec Bungalow (2002), primé à Turin et Thessalonique, Montag kommen die Fenster (2006) et La maladie du sommeil (2010) qui lui a valu l’Ours d’argent de la mise en scène à Berlin. Marqué par la découverte de Wanda (1970), le film culte de Barbara Loden, il se réclame aussi de Michelangelo  Antonioni, Hong Sang-soo et Bruno Dumont. Le rôle principal de In my Room est tenu par Hans Löw, un acteur régulier de la série Tatort, déjà à l’affiche de Toni Erdmann de Maren Ade (dont Ulrich Köhler est le compagnon à la ville), lauréat du prix de la Fipresci à Cannes en 2016.