Port Authority

C’est l’histoire d’une rencontre, entre un jeune homme blanc qu’on prend pour un loser et qui tente de survivre dans un New York qui ne veut pas lui, et une famille de danseurs noirs et queer de Harlem, adeptes du voguing. Parmi eux, il y a une fille superbe. Mais voilà, elle n’est pas seulement une fille superbe…

Vos commentaires et critiques :

FESTIVAL DE CANNES 2019: UN CERTAIN REGARD

 Une question d’identité

 La documentariste américaine Danielle Lessovitz signe avec Port Authority son premier long métrage après une demi-douzaine de courts, de Repetitive Acts (2008) à Neon Heartache (2013), et des contributions à l’écriture du court métrage documentaire d’Ethan Goldwater LP (2015) et du film de Vladimir de Fontenay Mobile Homes, montré à  la Quinzaine des réalisateurs en 2017. Elle y raconte le coup de foudre d’un jeune homme pour une femme qui s’avère être un transsexuel et réunit à cet effet l’acteur  britannique Fionn Whitehead, vu en 2017 dans Dunkerque de  Christopher Nolan et My Lady de Richard Eyre, et le mannequin transgenre américain Leyna Bloom. Cette romance moderne a bénéficié de subventions du Film Lab de Turin, de Cinéma du monde et du Conseil des arts de New York. Avec pour producteurs délégués Martin  Scorsese, Sophie Mas et Lourenço Sant’Anna, sous  la houlette de Rodrigo Teixeira et Virginie Lacombe.