La Voix du succès

Vous aimez ce film, notez le !
La note moyenne actuelle est de 15,00 pour 1 vote(s)
Rares sont les chanteuses du calibre de Grace Davis. Mais si elle est adulée par plusieurs générations de fans, elle doit beaucoup au dévouement sans borne de Maggie, son assistante personnelle, qui remue ciel et terre pour satisfaire ses moindres exigences. Pourtant, Maggie n'a pas renoncé à son rêve de devenir productrice musicale. Mais quand le fidèle manager de Grace propose à la star un projet susceptible de bouleverser sa carrière, Maggie se retrouve face à un choix crucial. Un choix dont même elle, malgré son professionnalisme, n'aurait pu imaginer les conséquences …

Vos commentaires et critiques :

Covid-19 oblige les blockbusters américains qui nourrissent également le cinéma français et les entrées en salles, se fait rare pour ne pas dire inexistant, attendant que cette interminable crise sanitaire passe son chemin et que ce vilain virus soit envoyé dans les limbes. Aussi ne boudons pas notre plaisir pour cette grosse production musicale tout de même et ses numéros musicaux époustouflants. La Voix du succès propose un sujet — la musique et le vedettariat — qui compte déjà sur son lot de classiques, de Presque célèbre à Une étoile est née. Et comme ce dernier, elle mise sur un duo imparable : Dakota Johnson et Tracee Ellis Ross, qui en connaît pas mal sur sujet puisque l’actrice et chanteuse est la fille de la grande Diana Ross !
Le film de Ganatra, née au Canada et surtout réalisatrice à la télé, joue à fond la carte du divertissement haut de gamme avec tout le glamour qui entoure une diva multimillionnaire (et du contraste entre Grace et Maggie, habillée en jeans et conduisant une vieille bagnole). Comme Haute fidélité (Stephen Frears, 2000), la solide trame sonore est en conséquence, très portée sur des chansons légendaires (on y entend All I Really Want to Do de Dylan, Jealous Guy de Lennon, etc.). Ce long métrage compte aussi pour son éclatante distribution. Tracee Ellis Ross se révèle remarquable et une partition plus étoffée aurait pu hisser l’œuvre vers de plus hauts sommets. Dakota Johnson a un charisme qui crève l’écran. Quant à Kelvin Harrison Jr., inoubliable dans Waves (Trey Edward Shults, 2019), il a la dégaine et la voix d’un vrai chanteur (on pense à John Legend).
Assurément le film musical de l’été ou le "feel good movie" comme on dit maintenant. Vous ne serez pas déçus.