Apocalypse Now -12

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Cloîtré dans une chambre d'hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d'alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l'état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne.

Restauration 4K avec un montage inédit réalisé par Francis Ford Coppola

Durée: 2h27 (sortie le 26 septembre 1979)
Durée: 3h22 (sortie version redux 11 mai 2001)
Durée: 3h02 (version final cut 21 août 2019)

Vos commentaires et critiques :

« La version redux de 2001 avait restauré tout ce qui avait été coupé. Quand on m'a demandé plus tard quelle version je voulais montrer, je pensais fréquemment que la version de 1979 était trop abrupte, tandis que la redux était trop longue. J'ai donc mis au point ce qui, pour moi, constitue la version parfaite, qui s'appelle Apocalypse now Final cut. » Francis Coppola
En 1976, Coppola, réputation au zénith et compte en banque fourni, décide d'adapter le roman de Joseph Conrad Au cœur des ténèbres, en le transposant du Congo de 1901 au Vietnam de 1970 : les services secrets américains confient au capitaine Willard la mission extravagante de remonter aux confins du Cambodge afin de liquider un de leurs officiers, le colonel Kurtz, qui a fait sécession et règne au cœur de la jungle sur une population de fous dont il est devenu le gourou solitaire, puissant et dangereux…
Dès l'origine, Apocalypse now s'est inscrit dans une stratégie de démesure. Du scénario au tournage aux Philippines, dont les chiffres donnent le tournis, tout est dans l'emphase… De 12 millions de dollars, le budget passe à 30. La production devient un enfer : Brando changé physiquement (il est devenu gros) et qui ne connaît pas son texte, Harvey Keitel renvoyé dans ses foyers et remplacé par Martin Sheen, lequel fête son arrivée par un infarctus au milieu d'une scène. Le tournage traîne, s'embourbe. « Apocalypse when », titrent les journaux.

« Apocalypse now n'était pas un film sur le Vietnam, c'était le Vietnam », déclarera Coppola. « Comme l'armée américaine, nous étions arrogants, nous avions trop de monde, trop de matériel, trop d'argent et, peu à peu, nous sommes devenus fous ». (T.Fremeaux, L'Express)