Il est des films... vampiriques et séduisants

Dracula , vous connaissez ? Evidemment, me direz-vous. Et vous allez sans doute citer, selon vos préférences, le Dracula de Tod Browning de 1931 interprété par « la légende », Bela Lugosi, ou le Dracula de Terence Fisher de 1958 avec Christopher Lee, ou bien encore Le Dracula de Francis Ford Coppola de 1992 avec Gary Oldman. Et pourtant, celui auquel je pense est un Dracula qui se distingue des précédents par le choix du metteur en scène de le présenter non pas comme un monstre assoiffé de sang dont la simple vision fait hurler de peur la pauvre héroïne terrorisée, mais comme un homme séduisant devant lequel aucune ne résiste.

Je parle là du Dracula de John Badham de 1979 avec Frank Langella, tellement beau qu’il devient évident que la jeune fille qu’il convoite va le suivre, tant son fiancé paraît falot, sans consistance face à un tel personnage. Cette adaptation du roman de Bram Stoker est celle que je préfère car elle écarte l’artifice qui veut que Dracula annihile la volonté de ses victimes en les hypnotisant. Là, il suffit qu’il apparaisse pour qu’elles abandonnent tout pour le suivre, même si elles savent très bien qui il est et, peut-être surtout si elles le savent, car la séduction est encore plus grande si danger il y a !

Il faut aussi signaler, qu’aux côtés de Frank Langella, on trouve Laurence Olivier et Donald Pleasence, deux acteurs que l’on a toujours plaisir à revoir.

Voilà donc le Dracula que, personnellement, j’apprécie le plus, le seul qui donne presque envie de se faire vampiriser !