Mort à vendre

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Dans la ville de Tetouan, au Maroc, Soufiane, Malik et Allal, trois amis inséparables habitués aux petits délits, décident de devenir les Barons de la drogue. Mais leur rencontre avec Dounia, une prostituée du club "La Passarella", va venir perturber leurs plans et les forcer à choisir entre l'amitié ou l'amour, l'honneur ou la trahison, le vice ou la raison...

Vos commentaires et critiques :

Tétouan, Maroc. Inséparables, Soufiane, Malik et Allal (25/30 ans) vivent de petits larcins. Malik y ajoute les revenus du trafic de shit de son oncle Hamdane, à qui la boulangerie sert de couverture, et qui l’a recueilli ainsi que sa sœur Aouafti après avoir épousé leur mère à la mort du père. Quasi-simultanément, Malik tombe amoureux de la superbe Dounia, une prostituée… une descente de police oblige Allal à fuir dans les montagnes… et des religieux sauvent in extremis Soufiane du lynchage après un vol à l’arraché raté. Le temps s’écoule : manipulé par le chafouin inspecteur Dabbaz, Malik devient indic afin de “sauver” Dounia tandis que Soufiane s’enfonce dans l’intégrisme. Un jour, Allal réapparaît et leur propose un cambriolage qui leur donnera les moyens de monter un vrai et juteux trafic de drogue. Cet ultime projet scelle définitivement leur destin commun…
Jouant sur tous les codes du film noir au drame social, Faouzi Bensaïdi offre, pour son troisième film, une véritable tragédie antique d’autant plus prenante qu’elle brosse le portrait d’une jeunesse à l’abandon dans un Maroc loin des cartes postales, décliné sur des images plus belles et magnifiquement pensées les unes que les autres. Tanit d’argent au Festival de Carthage (2012).