Annie Fratellini

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  • Date de naissance : 14 novembre 1932
  • Décédé(e) le : 01 juillet 1997
  • Annie Violette Fratellini, née le 14 novembre 1932 à Alger et morte le 1er juillet 1997 à Neuilly-sur-Seine en France, est une artiste française, clown, multi-instrumentiste, actrice, chanteuse.

    Annie Fratellini est née à Alger de Victor Fratellini (Paris, 11 mai 1901 – 9 octobre 1978), clown et trapéziste alors en engagement dans cette ville, et de Suzanne Gervais (Nogent-le-Roi, 25 avril 1913 – Saint-Maur-des-Fossés, 8 décembre 1999). Par son père, elle est la petite-fille de Paul Fratellini et, par sa mère, de Gaston Rousseau, dernier directeur du « Cirque de Paris » qui se trouvait près des Invalides et fut détruit le 15 janvier 1932.

    Elle est la première femme à jouer l'auguste et une des rares à jouer du concertina. Elle commence sa carrière en 1948 au cirque Medrano où ses oncles lui apprennent la musique et l'acrobatie. Elle prend d'abord le chemin de la chanson, du jazz et du cinéma.

    Elle épouse en premières noces le musicien Philippe Brun, puis le cinéaste Pierre Granier-Deferre dont elle a une fille Valérie en 1960.

    En 1969, elle se remarie avec Pierre Étaix qui, amoureux fou du cirque, lui permet de renouer avec son milieu d'origine. Ils forment ensemble un duo clownesque en 1971, lui en clown blanc, elle en auguste. Ils créent en 1974 l'École nationale du Cirque. D'abord installée dans une Maison de jeunes de Paris dans le 14e arrondissement, puis sous un chapiteau à la Porte de la Villette, l'école est « destinée à tout le monde », dans le cadre d'« une démarche réellement novatrice » .

    Clown et comédienne (La métamorphose des cloportes, Zazie dans le Métro, Les Clowns..) elle est la fondatrice de l'école nationale du cirque.

    « Je pense que si j’ai créé l’École du cirque, c’est parce que je m’appelais Fratellini. Sur les quarante-cinq personnes que compte la famille, il devait un jour se lever quelqu’un qui dise : Moi aussi, je vais transmettre. Mon père m’emmenait presque chaque jeudi à Médrano. Il répétait : Quel dommage que tu ne sois pas un garçon, tu pourrais être un clown. »

    En 1989, elle publie ses mémoires : Destin de clown.

    Elle laisse son nom à la rue Annie Fratellini à La Plaine Saint-Denis.


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