L'Humour à mort

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Le 7 janvier 2015, l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo est victime d'une attaque terroriste qui coûte la vie à douze personnes dont les plus grands dessinateurs de presse français, Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et Honoré. Le lendemain, une policière est tuée dans la rue. Le 9 janvier, une nouvelle attaque vise des juifs de France. Quatre otages sont assassinés. Ce film est un hommage à toutes ces victimes.

Vos commentaires et critiques :

 

Réhabiliter "Charlie"

 

11 janvier 2015, des millions des personnes défilent dans les rues de Paris pour défendre la liberté d'expression. Quatre jours plus tôt, la rédaction de Charlie Hebdo était la cible d'une attaque terroriste. Douze personnes y perdaient la vie, dont les dessinateurs de presse Cabu, Wolinski, Charb, Tignous et Honoré, la psychanalyste Elsa Cayat, l'économiste Bernard Maris, le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb, le correcteur Mustapha Ourrad, Michel Renaud, fondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage invité pour l'occasion, et Frédéric Boisseau, un agent de la société Sodexo, chargée de la maintenance du bâtiment.  Le 9 janvier, les clients d'un Hyper Cacher étaient pris en otages. Quatre d'entre eux sont tués. Daniel et Emmanuel Leconte reviennent sur ses jours difficiles, via entre autres, des images d'archives issues de leur documentaire C'est dur d'être aimé par des cons qui retraçait le parcours judiciaire de Charlie Hebdo après la publication de caricatures de Mahomet.

Il faut réhabiliter "Charlie", tel est le souhait des auteurs de ce film fait dans l’urgence à chaud : on n’oubliera pas le témoignage des survivants, rescapés d’une mort annoncée grâce à un coup du destin qui ne tient qu’à un fil. On n’oubliera jamais le cri de Coco face à la caméra et son "j’étais déchirée", le témoignage d’Éric Portheault et de sa chienne, on n’oubliera jamais ces visages qui paraissent marqués par rapport au film précédent C'est dur d'être aimé par des cons (2008) comme s’ils avaient prix 10 ans d’un coup. On ressort de ce film assez mal à l’aise d’avoir porté parfois une réflexion hâtive, même si le 11 janvier nous étions tous place de la République . Faisons en sorte qu'on oublie jamais que des gens sont morts parce qu'ils aimaient dessiner. En fait "Charlie" aujourd’hui c’est comme Johnny, même ceux qui l’aiment pas, l’aiment…

Un film à voir absolument