Meurs, monstre, meurs -12

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Dans une région reculée de la Cordillère des Andes, le corps d’une femme est retrouvé décapité. L’officier de police rurale Cruz mène l’enquête.
David, le mari de Francisca, amante de Cruz, est vite le principal suspect. Envoyé en hôpital psychiatrique, il y incrimine sans cesse les apparitions brutales et inexplicables d'un Monstre.
Dès lors, Cruz s’entête sur une mystérieuse théorie impliquant des notions géométriques, les déplacements d’une bande de motards, et une voix intérieure, obsédante, qui répète comme un mantra : “Meurs, Monstre, Meurs”…

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L’énigme des femmes sans tête

Los salvajes, prix Acid 2012, a valu sa reconnaissance à l’Argentin Alejandro Fadel, coscénariste de Leonera (2008), Carancho (2010) et Elefante blanco (2012) de Pablo Trapero, et réalisateur de la comédie romantique El amor -  primera parte (2004) avec Martín Mauregui, Santiago Mitre et Juan  Schnitman. Il a aussi signé une demi-douzaine de courts, dont Gallo rojo avec la cinéaste sud-africaine Zamo Mkhwanazi, présenté à la Quinzaine en 2016. Coproduit par La Unión de los Ríos et Rouge International avec Uproduction, le thriller Meurs, monstre, meurs a bénéficié du fonds de soutien de la  Berlinale en 2017 et de celui créé par l’Instituto nacional de cine y artes audiovisuales (Incaa) argentin et le Consejo nacional de la cultura y las artes (CNCA) chilien. “J’ai pris plaisir au tournage et à un sentiment de chaos, confie Fadel. Il s’agit d’être préparé pour accueillir l’énergie de l’inattendu par rapport au plan de travail. Le film devait être au service de ce que nous ne pouvions prévoir, pas l’inverse. J’aime travailler ainsi, avec une marge d’erreur et de hasard pour mettre le scénario en danger et susciter la surprise face à l’image en train de naître. La relation au réel, sous ses diverses acceptions, traverse ce long. Le revers de cette recherche de liberté et ce que cela nous a enseigné, c’est que les films peuvent toujours être plus chers que ce qui était prévu.”