Roar TP

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Dans le cadre de son étude portant sur les félins sauvages, Hank, scientifique américain, est parti s’installer en Afrique pour vivre parmi ces animaux à la réputation extrêmement dangereuse. Sa maison est un refuge pour plus d’une centaine de fauves que le chercheur élève en toute liberté. Restés aux États-Unis, sa femme Madelaine et ses enfants Melanie, John et Jerry décident de venir lui rendre visite. Mais à leur arrivée, Hank n’est pas là pour les accueillir. À la place, ils découvrent avec effroi les autres habitants qui, en l’absence du maître de maison, ont totalement pris le contrôle du lieu…

Vos commentaires et critiques :

LE FILM LE PLUS DANGEREUX DE L’HISTOIRE DU CINÉMA
EST DE RETOUR DANS SA VERSION RESTAURÉE

Le projet de Roar est initié dès la fin des années 1960 lorsque le couple Noel Marshall/Tippi Hedren se rend en Afrique pour un tournage. Le futur producteur de L’Exorciste et la star hitchcockienne des Oiseaux tombent amoureux des grands fauves et décident de constituer leur propre « élevage » dans leur ranch californien. Ils accueillent ainsi une centaine d’animaux apprivoisés mais non dressés – des tigres, des lions, des guépards et même des éléphants ! – qui vivent en totale liberté auprès du couple et de leur famille. C’est dans ce ranch que sera tourné l’essentiel de Roar, film d’une extravagance folle qui s’amuse à brouiller les frontières entre fiction et documentaire. Le vrai pari – la vraie folie ? – de Noel Marshall a été de faire jouer ses acteurs – professionnels ou non, jouant leur propre rôle ou non – sans l’aide d’aucun trucage, sans effets spéciaux, totalement à la merci des animaux. C’est ainsi que Roar est entré dans la légende du cinéma, avec son record absolu d’accidents : au total, ce sont soixante-dix membres de l’équipe qui ont été blessés ! Noel Marshall a attrapé la gangrène des suites d’une morsure de lion, le directeur de la photographie Jan de Bont a dû bénéficier de deux cent vingt points de suture après avoir été scalpé par une des bêtes, tandis que Melanie Griffith a été grièvement blessée au visage et a dû subir de la chirurgie réparatrice. Ce tournage cauchemardesque dura six ans au lieu de six mois, et le budget grimpa de trois à dix-sept millions de dollars. Mais c’est cette réputation non usurpée de « film le plus dangereux de tous les temps » qui fait de Roar une oeuvre véritablement unique dans l’histoire du cinéma, à retrouver dans sa version restaurée !^

AUCUN ANIMAL N’A ÉTÉ BLESSÉ AU COURS DU TOURNAGE DE CE FILM