Iqbal, l'enfant qui n'avait pas peur TP

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Iqbal est un petit garçon espiègle et joyeux qui passe son temps entre les jeux avec ses copains, sa petite chèvre adorable et ses superbes ­dessins. Un jour, tout va changer… Son frère tombe ­gravement malade et il lui faut des médicaments coûteux, trop coûteux. Croyant bien faire, Iqbal ­attend la nuit pour s’éclipser vers la ville. Pour aider sa mère et soigner son frère, il n’a pas d’autres solutions que de vendre sa chèvre, le cœur serré… Mais rien ne se passe comme prévu !

Vos commentaires et critiques :

Le cinéma d'animation sait, bien mieux que les fictions de chair et d'os, parler aux jeunes spectateurs de sujets délicats quand les adultes, familles ou enseignants, peinent à trouver les mots justes. Iqbal a été conçu, en partenariat avec l'UNICEF, pour cela : aborder auprès des plus jeunes la question des droits des enfants, de l'esclavagisme moderne et plus particulièrement celle, malheureusement toujours d'actualité, du travail des enfants. 
Malgré un sujet dur, Iqbal est donc une oeuvre destinée aux plus jeunes : son rythme, ses personnages, sa poésie, sa naïveté, ses couleurs répondent parfaitement aux codes habituels du dessin animé traditionnel.
Iqbal est un petit garçon espiègle et joyeux qui passe son temps avec ses copains, sa petite chèvre adorable et ses superbes dessins. Mais un jour, tout va changer : son frère tombe malade et sa famille n'a pas d'argent pour acheter les médicaments. Croyant bien faire, Iqbal part pour la ville à la recherche d'aide. Mais il va croiser le chemin d'odieux personnages sans scrupules et sans cœur, prêts à tout pour faire de l'argent sur le dos des plus démunis, en l’occurrence les enfants pauvres, corvéables à souhait, qu'ils exploitent dans une manufacture de tapis aux allures de prison. Mais le jeune garçon a de la ressource, et beaucoup d'espoir.
Ce film est librement inspiré de l’histoire vraie d'Iqbal Masih, enfant pakistanais réduit à l’esclavage dès ses quatre ans pour rembourser la dette familiale. A 9 ans, il fuit l’usine de tapis dans laquelle il travaille enchaîné douze heures par jour. Grâce à un avocat, Iqbal devient à dix ans l'une des figures mondiales de la lutte contre l’esclavage moderne, multipliant les interventions dans des conférences internationales pour l’UNICEF ou encore devant les Nations Unies à New-York. Sous la pression internationale, le gouvernement pakistanais fermera plusieurs dizaines de fabriques de tapis où travaillaient des enfants dans des conditions d’esclavage, en libérant ainsi plus de 3 000. Mais à douze ans Iqbal est assassiné par la « mafia du tapis » pakistanaise, dans son village, alors qu’il faisait du vélo...