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Captain America : le Soldat de l'Hiver

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Après les événements cataclysmiques qui avaient ravagé New York dans AVENGERS, Steve Rogers, alias Captain America, vit désormais à Washington, où il s'efforce de s'adapter au monde moderne. Mais lorsqu'un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d'intrigues qui menace le monde entier. Avec Natasha Romanoff, alias Black Widow, il va tenter de déjouer une conspiration de plus en plus tentaculaire, et d'échapper aux tueurs envoyés pour le faire taire. Quand l'étendue du complot maléfique est enfin révélée, Captain America et Black Widow sollicitent l'aide d'un nouvel allié, le Faucon. Ils sont bientôt confrontés à un ennemi aussi redoutable qu'inattendu : le Soldat de l'Hiver.

Vos commentaires et critiques :

 

 

 À quoi reconnaît-on les méchants ?

C'est en fait ce que demande l’agent Natasha alias Black Widow à Rogers alias Captain America en pleine action. C’est aussi la question que l’on se pose tout au long de ce film au scénario alambiqué et dont ceux qui n’ont pas vu le premier opus de la série risque d’être un peu perdus. D’autant que le plus méchant n’est pas celui qu’on croit.Steve Rogers, alias Captain America, fait de son mieux pour s’adapter au XXIe siècle, lorsque le SHIELD l’appelle pour assurer la protection de l’un de ses membres, visé par un nouvel ennemi, dont l’arme secrète est un agent soviétique surnommé le soldat de l’hiver. Doté d’un bras cybernétique, il se révèle être un acrobate insaisissable et un tireur d’élite hors pair. Pour l’affronter, Captain America s’associe à la Veuve Noire et au Faucon. De nombreux combats les attendent, mais aussi d’incroyables révélations, bousculant toute certituds sur leur entourage et la nature profonde de leurs ennemis et de leurs alliés.

Mais Captain America : le soldat de l’hiver est la bonne surprise. Aussi bien visuellement que le scénario un peu tortueux ou du point de vue du jeu des acteurs, tout est réussi. Anthony et Joe Russo parviennent à capturer à la fois le côté légèrement kitch du héros tout en le transformant en machine moderne et terriblement efficace. Durant plus de deux heures, le spectateur ne s’ennuie pas une seule seconde, transporté de révélations en révélations, de scènes en scènes plus spectaculaires les unes que les autres

Anthony et Joe Russo mettent tout ça en scène avec une dextérité assez impressionnante. Donnant à certaines scènes (dont une attaque de voiture dans la première partie du film) un côté particulièrement surprenant. On ne s’attend pas du tout à un tel film mais la surprise est telle que l’on ne peut qu’être pleinement satisfait. Captain America n’oublie pas non plus d’être drôle sans jamais tomber dans les blagues lourdingues ou bien en faisant des tonnes. C’est bon de retrouver aussi Scarlett Johansson. On adore Black Widow et il faut dois avouer que son personnage est exploité à sa juste valeur ici. Ainsi, Captain America se paye le luxe de surclasser ses comparses dans un film qui ne tombe dans aucun cliché du genre et qui justement, évite les pièges en ménageant des ingrédients efficaces qui ne laissent au spectateur aucun répit.

Mené comme un thriller politique musclé, Captain America : Le Soldat de l’hiver s’inscrit dans la lignée de Captain America : The First Avenger (Joe Johnston, 2011) et chronologiquement après Avengers (Joss Whedon, 2012), pour nous mener au prochain opus de la franchise, Avengers : Age of Ultron (Joss Whedon) qui sortira en 2015.