Homo sapiens -12

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Une école, un hôpital, une salle de spectacle, une prison… Ces bâtiments construits par les Homo sapiens ont été désertés et la nature y a repris ses droits. Ils accueillent désormais les vents, les pluies, la faune et la flore sans résistance. À travers une série de plans fixes, Nikolaus Geyrhalter tend ces paysages vers le spectateur comme des miroirs. Libre à celui-ci d’y projeter ses fantasmes, d’imaginer le scénario qui a donné lieu à l’éclipse de ses semblables. Mais comme tout film de science-fiction, Homo Sapiens nous parle avant tout du présent.
  • Titre original : Homo sapiens
  • Fiche mise à jour le 20/10/2016
  • Classification : Interdit aux moins de 12 ans
  • Année de production : 2016
  • Réalisé par : Nikolaus Geyrhalter
  • Date de sortie : 19 octobre 2016
  • Date de reprise : non renseignée
  • Distributeur France : ASC Distribution
  • Distributeur international : Autlook Filmsales
  • Durée : 94 minutes
  • Origine(s) : Autriche
  • Genre(s) : Documentaire
  • Pellicule : couleur
  • Format de projection : 1.85
  • Format son : Dolby Atmos
  • Visa d'exploitation : 145272
  • Indice Bdfci :
    66%

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Le jour d'avant

De Fukushima à Nagasaki, de l'ex-Union soviétique aux jolies forêts d'Autriche, Nikolaus Geyrhalter a posé sa caméra dans des lieux qui hier encore vivaient, et qui sont aujourd'hui désertés par les hommes. La nature y a repris ses droits. Les paysages vidés de toute forme ou de toute parole humaine se succèdent, à un rythme régulier et filmés en plans fixes. Le dernier film du réalisateur autrichien méticuleux et provoquant Nikolaus Geyrhalter peut être décrit comme un documentaire environnemental. Son format est simple comme la mort : une caméra fixe capture, l’une après l’autre, une seule image d’un endroit construit par l’humanité, puis abandonné. Homo Sapiens parvient à trouver de la beauté dans la destruction, chaque image se voulant une composition habilement éclairée et encadrée, soulignant à la fois l’absence de l’être humain et le fait que mère Nature est en train de doucement réclamer ce qui lui appartient. Le jour d’avant est arrivé…