Petra TP

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Petra ne sait pas qui est son père, toute sa vie on le lui a caché. À la mort de sa mère, elle se lance dans une quête qui la conduit à Jaume, un célèbre artiste plasticien puissant et sans pitié. Sur son chemin pour connaître la vérité, Petra rencontre aussi Lucas, fils de Jaume, et Marisa, épouse de Jaume et mère de Lucas. À partir de ce moment, l’histoire de ces personnages s’entrelace en une spirale de méchanceté, de secrets de famille et de violence qui les entraîne tous au-delà de leurs limites. Le destin offrira un rebondissement à sa logique cruelle en ouvrant une voie à l’espérance et à la rédemption.

Vos commentaires et critiques :

QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2018

Mon père, ce héros ?

Réputé pour l’exigence de son regard, Jaime Rosales a choisi de poursuivre la démarche entreprise dans son opus précédent, La belle jeunesse, “aller de plus en plus à la rencontre du spectateur, sans pour autant renoncer au langage du cinéma”, précise le réalisateur. À l’origine dramaturgique de Petra, il y a l’idée d’un personnage de jeune femme ne sachant pas qui est son père, dont l’identité lui a toujours été cachée par sa mère. Elle part à sa recherche. “À partir de ce moment-là, je me pose des questions. Pourquoi cette identité lui a-t-elle été cachée ? Parce que ce père représentait une certaine idée du mal. De là, j’ai vite enchaîné avec l’idée de la tragédie grecque. Vers la fin, j’ai eu le besoin d’offrir une conclusion avec un peu d’espoir. M’éloigner de la noirceur de la tragédie.” Le film a été produit par Jaime Rosales et son producteur habituel, José María Morales, le budget final, inférieur à 2 M€, étant complété par un autre coproducteur espagnol (Oberon Cinematogràfica), mais aussi des partenaires français (Les Productions Balthazar) et danois (Snowglobe). Le cinéaste a choisi de mélanger des acteurs non-professionnels et confirmés tels qu’Alex Brendemühl ou encore Marisa Paredes. Le tournage s’est déroulé dans les environs de Madrid et Gerone. “J’aime  beaucoup le contraste entre les deux. La campagne de Madrid présente un paysage plus dur, des montagnes avec des grandes pierres rondes. Les maisons sont peu sophistiquées, presque laides, si j’ose dire. Gerone c’est le contraire. Un paysage très doux. On se croirait en Toscane… Tout est beau et sophistiqué avec une simplicité élégante”.