Mortal Engines 3D TP

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Des centaines d’années après qu’un événement apocalyptique ait détruit la Terre, l’humanité s’est adaptée pour survivre en trouvant un nouveau mode de vie. Ainsi, de gigantesques villes mobiles errent sur Terre prenant sans pitié le pouvoir sur d’autres villes mobiles plus petites. Tom Natsworthy originaire du niveau inférieur de la grande ville mobile de Londres – se bat pour sa propre survie après sa mauvaise rencontre avec la dangereuse fugitive Hester Shaw. Deux personnages que tout oppose, qui n’étaient pas destinés à se croiser, vont alors former une alliance hors du commun, destinée à bouleverser le futur.

Vos commentaires et critiques :

Le cinéaste Peter Jackson ne cesse de donner vie à des univers fantastiques; on n’a qu’à penser à The Hobbit (Le Hobbit) et à la trilogie The Lord of The Rings (Le seigneur des anneaux). Et avec des villes transformées en des «monster trucks sur les stéroïdes», son nouveau film, Mortal Engines (Mécaniques fatales) continue dans la même voie.
Mille ans dans l’avenir. Londres, maintenant installée sur des chenilles et des roues, est la plus grande «locomopole» du monde. La ville chasse et traque de plus petites villes dans la Terra Incognita, un no man’s land de boue où circulent (et où se battent) les villes roulantes. Au milieu de cet univers steampunk, on retrouve la mystérieuse Hester Shaw (Hera Hilmar), qui arrive à Londres avec un désir de revanche.
Le film se base sur le premier livre de la série de quatre de Philip Reeve, et Peter Jackson espère pouvoir adapter le reste de la saga au grand écran.
Exténué après la trilogie The Hobbit, qui s’est conclue en 2014, Peter Jackson a décidé de demander au spécialiste en effets spéciaux oscarisé Christian Rivers (King Kong) de faire ses débuts en réalisation avec Mortal Engines. Rivers travaille avec Jackson depuis 25 ans; il a produit nombre de story-boards et d’effets visuels pour les films du cinéaste.
Initié par Peter Jackson (THE LORD OF THE RINGS) et réalisé par un de ses spécialistes des effets spéciaux, le film ne manque pas d'énergie ni de panache entre Le château ambulant et Mad Max : Fury Road. La plus grande réussite du film est d’avoir réussi à concevoir le monde post-apocalyptique que vient renforcer ici la 3D. De la découverte d’immenses cités roulantes à la ville-ballon, en passant par les architectures du nouveau Londres et les terres désolées sur lesquelles elle roule, le film en met plein la vue, toujours généreux, et bénéficie d’une grande part de constructions « en dur » sur lesquelles ont été rajoutées les images de synthèse. Les mêmes recettes que pour les deux trilogies de Peter Jackson, ou encore son King Kong, mises au service d’un tout nouvel univers. Les effets spéciaux du film sont absolument époustouflants de réalisme et d'inventivité. Ils constituent à eux seuls une raison suffisante pour voir le film.