The King of Staten Island

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Il semblerait que le développement de Scott ait largement été freiné depuis le décès de son père pompier, quand il avait 7 ans. Il en a aujourd’hui 24 et entretient le doux rêve d’ouvrir un restaurant/salon de tatouage. Alors que sa jeune soeur Claire, sociable et bonne élève, part étudier à l’université, Scott vit toujours au crochet de sa mère infirmière, Margie, et passe le plus clair de son temps à fumer de l’herbe, à traîner avec ses potes Oscar, Igor et Richie et à coucher en cachette avec son amie d’enfance Kelsey. Mais quand, après 17 ans de veuvage, sa mère commence à fréquenter Ray, lui aussi pompier, Scott va voir sa vie chamboulée et ses angoisses exacerbées. L’adolescent attardé qu’il est resté va enfin devoir faire face à ses responsabilités et au deuil de son père.

Vos commentaires et critiques :

Il semblerait que le développement de Scott ait largement été freiné depuis le décès de son père pompier, quand il avait sept ans. Il en a aujourd’hui vingt-quatre et entretient des rêves peu réalistes... Alors que sa jeune sœur Claire part étudier à l’université, Scott vit toujours au crochet de sa mère, Margie, et passe le plus clair de son temps à fumer de l’herbe, à traîner avec ses potes et à sortir en cachette. Mais quand sa mère commence à fréquenter Ray, un pompier volubile, Scott va voir sa vie chamboulée et ses angoisses exacerbées. L’adolescent attardé va enfin devoir faire face à ses responsabilités et au deuil de son père. Le voilà le dernier Judd Apatow, tout frais, tout en lumière dans une Amérique encore sonnée des attentats du 11 Septembre. C’est la figure du père, du paternalisme américain qui se cherche, qui hante encore les jeunes générations. Depuis quelques films, Apatow s’efface pour laisser place à l’histoire de son acteur-scénariste Pete Davidson, lui-même jouant sa propre vie à l’écran. Le père de la comédie américaine prend le temps de canoniser l’humour de la nouvelle génération. C’est très bon, bien New Yorkais et toujours aussi cool.