Dune 3D TP

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Récit épique et d'une rare puissance émotionnelle, DUNE raconte l'histoire de Paul Atreides, jeune homme aussi doué que brillant, voué à connaître un destin hors du commun qui le dépasse totalement. Car s'il veut préserver l'avenir de sa famille et de son peuple, il devra se rendre sur la planète la plus dangereuse de l'univers – la seule à même de fournir la ressource la plus précieuse au monde, capable de décupler la puissance de l'humanité. Tandis que des forces maléfiques se disputent le contrôle de cette planète, seuls ceux qui parviennent à dominer leur peur pourront survivre.

Vos commentaires et critiques :

 

« Grandiose », « spectaculaire », « majestueux »... C’est sous une pluie d’éloges que le film Dune du cinéaste québécois Denis Villeneuve a été accueilli lors de sa première mondiale, , à la Mostra de Venise. Une des productions hollywoodiennes les plus attendues de l’année, Dune a été lancé en grande pompe  au prestigieux festival italien. Après avoir créé l’événement sur le tapis rouge en début de soirée, Denis Villeneuve et les nombreuses stars de son film (Timothée Chalamet, Zendaya, Oscar Isaac, Josh Brolin...) ont reçu un accueil triomphal à la fin de la projection. Selon le compte rendu du site spécialisé Deadline Hollywood, Villeneuve et son équipe ont même eu droit à une ovation de sept minutes.
Aussitôt que l’embargo critique a été levé, les premières réactions sur le film ont commencé à déferler sur les réseaux sociaux. Et la grande majorité de ces critiques sont pour le moins élogieuses. « Spectaculaire et captivant », a titré le réputé magazine Variety, la bible de l’industrie du cinéma à Hollywood. Le critique du Variety décrit Dune comme une œuvre « majestueuse », mais relève tout de même quelques faiblesses dans la construction du récit. Le Screen International, un autre média de référence à Hollywood, a aussi encensé cette nouvelle adaptation du roman culte de Frank Herbert. « L’impressionnant “space-opéra” de Denis Villeneuve se démarque des autres films science-fiction contemporains par sa portée et son exécution », peut-on lire notamment dans la critique du Screen.
Les médias européens présents à Venise ont aussi été séduits par le Dune de Denis Villeneuve. Le magazine français Le Point évoque « un véritable exploit » et une œuvre « grandiose ».
Les premiers échos sur Dune sont attendus bien au-delà de la lagune : la série de romans de Frank Herbert est un chef-d’œuvre de la science-fiction aux millions de fans, dont aucune adaptation n’avait jusqu’ici franchement convaincu.
« Quand j’ai lu le livre, enfant, j’ai été frappé par la trajectoire de Paul (Atréides, le héros), la façon dont son identité est confrontée à une autre culture, sa relation avec la nature, sa mélancolie... », a déclaré le cinéaste québécois Denis Villeneuve, en conférence de presse, vendredi, à Venise.
Très en vue à Hollywood, il avait déjà prouvé sa capacité à s’attaquer aux mythes de la science-fiction, avec Blade Runner 2049 (2017), suite du film de Ridley Scott.
Sans révolutionner le genre du space-opéra, mais avec des effets spéciaux dernier cri, il met cette fois un sacré coup de vieux au Dune de David Lynch (1984).
Ce fan de Frank Herbert reprend fidèlement l’intrigue de la première partie du premier livre de cette saga où tribus et potentats s’affrontent, des millénaires après notre ère, pour le contrôle de l’épice, un mélange qui prolonge la vie, offre des pouvoirs prophétiques et permet de voyager dans l’espace.
L’épice est récoltée sur une planète de sable brûlant, infestée de redoutables vers géants, baptisée Arrakis, ou Dune. Avec 165 millions de dollars de budget, le feu d’artifice visuel est explosif, au risque de paraître trop copieux.
Souhaitant échapper aux écueils auxquels ont pu se heurter au XXe siècle les cinéastes David Lynch ou Alejandro Jodorowsky dans leurs tentatives de s’attaquer à Dune, Denis Villeneuve a ajouté, plus sérieusement, avoir cherché « un équilibre entre les détails qui donnent sa force au livre » et la simplification nécessaire à l’écran.
Dune « met en garde contre le mélange entre politique et religion, les dangers des figures messianiques, l’impact de la colonisation ou les problèmes d’environnement », a souligné Villeneuve, 53 ans. « Malheureusement, le film parlera plus au monde qu’il ne l’aurait fait il y a quarante ans ».

 

Des guerriers surgissent des sables, comme des samouraïs de Kurosawa, au milieu d’une tempête, dans un désert hostile. Nous sommes en 10 191, sur la planète Arrakis, aussi connue sous le nom de Dune. Les premières minutes du nouveau long métrage de Denis Villeneuve, Dune : Part 1, en mettent plein la vue et les oreilles. Combats sanglants, ambiance sonore inquiétante, dans un majestueux décor futuriste, aride et menaçant.
Le personnage de Chani, interprété par Zendaya, parle des sévices et des exactions subis par son peuple, les Fremen. Tribu du désert, à la fois crainte et méprisée, qui s’est adaptée à son sort et aux conditions inhumaines. Elle est la narratrice, comme le capitaine Willard d’Apocalypse Now. Le récit se déplace ensuite dans la Maison des Atréides, sur la planète Caladan, où l’on rencontre Paul (Timothée Chalamet) qui, prescient, rêve de Chani sans l’avoir rencontrée. Son père, le duc Leto Atréides (Oscar Isaac), sera bientôt chargé de prendre sous son protectorat Arrakis, planète de tous les dangers et d’une drogue que tous les mondes s’arrachent pour ses vertus surhumaines : l’Épice.
L’intrigue est mise en place. Les dix premières minutes de Dune sont saisissantes et spectaculaires, d’une beauté formelle exceptionnelle. Comme du reste une autre scène – l’une des préférées de Denis Villeneuve ; dans un ornithoptère, vaisseau en forme de libellule, Leto et son équipage procèdent à une opération de sauvetage hasardeuse dans le désert ocreux d’Arrakis, afin de secourir les ouvriers d’une moissonneuse à Épice menacée par un ver de sable géant. D’énormes attentes accompagnent ce film, exacerbées par une année complète de sorties reportées par la pandémie et auxquelles contribue largement la campagne de promotion au compte-gouttes des studios Warner. Voici ce qui n’est plus un secret : les images de Dune sont à couper le souffle. Elles sont d’ailleurs à voir absolument en format IMAX, pour lequel ce film extrêmement ambitieux, doté d’un budget de 165 millions US, a été conçu. S’il y a une œuvre qu’il serait quasi criminel de voir sur son ordinateur, sa tablette ou son téléphone cellulaire, c’est bien celle-là ! L’esthétique du film de Villeneuve, élégante et splendide, est à mille lieues de celle – plus près de la télésérie Star Trek – du long métrage de 1984 de David Lynch (le seul de ses films qu’il ait désavoué). Lynch, en effet, avait donné des munitions à ceux qui estiment que ce récit complexe est inadaptable au cinéma. Avant lui, l’iconoclaste Alejandro Jodorowsky n’avait pas réussi à fixer sur pellicule l’univers fantasmagorique qu’il avait imaginé au début des années 1970 autour de l’œuvre culte de Frank Herbert (voir à ce sujet le fascinant documentaire Jodorowsky’s Dune).
On reconnaît dans ce nouveau Dune la signature visuelle du cinéaste québécois : des vaisseaux spatiaux qui rappellent Arrival, des prises de vues aériennes qui évoquent Sicario, des images futuristes de paysages grandioses à l’instar de ceux de Blade Runner 2049. La nature a toujours été très présente dans le cinéma de Denis Villeneuve. Du désert de sel d’Un 32 août sur terre au désert de sable d’Incendies, voire dans la vue du ciel des eaux glacées de Polytechnique. Comme Dune se déroule dans un avenir lointain, le célèbre compositeur Hans Zimmer, qui avait déjà collaboré avec le Québécois à Blade Runner 2049, a senti le besoin de créer des instruments de toutes pièces, en s’inspirant avant tout de la voix humaine.
Denis Villeneuve a de nouveau fait appel à des collaborateurs de longue date pour ce projet auquel il a consacré trois ans de travail acharné : le monteur Joe Walker et le directeur artistique québécois Patrice Vermette. Le directeur photo Roger Deakins a quant à lui cédé la caméra à Greig Fraser.
Coscénarisé par Villeneuve, Eric Roth (Forrest Gump, Munich, The Insider) et Jon Spaihts (Prometheus, Doctor Strange), Dune sera présenté en première mondiale le 3 septembre à la Mostra de Venise, qui avait aussi accueilli Incendies et Arrival en primeur. Le film met en vedette une brochette impressionnante d’acteurs, dont Rebecca Ferguson, Stellan Skarsgard, Dave Bautista, Jason Momoa, Josh Brolin et Charlotte Rampling.