La Montagne

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Pierre, ingénieur parisien, se rend dans les Alpes pour son travail. Irrésistiblement attiré par les montagnes, il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre. Là-haut, il fait la rencontre de Léa et découvre de mystérieuses lueurs.

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La lueur des sommets

La montagne est le deuxième long métrage de Thomas Salvador qui avait auparavant réalisé Vincent n’a pas d’écailles, sorti en 2015, mais aussi six courts. Son nouveau film suit l’histoire d’un ingénieur parisien qui, à l’occasion d’un déplacement professionnel, se trouve aimanté par les montagnes. Il s’installe un bivouac en altitude et décide de ne plus redescendre… Là-haut, il fait plusieurs rencontres, aussi mystérieuses que décisives. “La montagne est un univers que je connais plutôt bien et qui me fascine depuis toujours, raconte le réalisateur. J’ai longtemps pratiqué l’alpinisme et, adolescent, je rêvais d’être cinéaste et guide de  haute montagne. J’ai vécu l’occasion d’y tourner comme un cadeau, et me suis dit que la meilleure façon de la filmer serait tout simplement de s’adapter à ce qu’elle offre, comme topographie, comme conditions météo ou nivologiques. Bref, l’arpenter non pas en conquérant mais en ‘découvreur’, en amoureux.” Le cinéaste a retrouvé les partenaires de son long métrage précédent, auxquels se sont rajoutés Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma et la Fondation Gan. “Le tournage était, même si je n’aime pas ce mot, une sorte de défi, et il fallait pour tout le monde accepter qu’il soit également une aventure. Nous avons beaucoup filmé à 3 800 mètres d’altitude, où il y a 25% d’oxygène en moins qu’au niveau de la mer, ce qui provoque pas mal de maux, auxquels tout le monde a vaillamment résisté. Et puis bien sûr il y a le froid (on a tourné un soir par -17°), les intempéries dont les proportions décuplent en montagne, la difficulté d’accès aux décors, le poids des sacs à dos, etc. Mais pour pallier cela, nous avons opté pour une équipe ultralégère, réactive et très investie! Nous avons vécu en montagne des moments magnifiques, et je suis vraiment très heureux de l’aventure humaine qu’a été ce tournage un peu fou.”