Diamantino

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Diamantino, icône absolue du football, est capable à lui seul de déjouer les défenses les plus redoutables. Alors qu’il joue le match le plus important de sa vie, son génie n’opère plus. Sa carrière est stoppée net, et la star déchue cherche un sens à sa vie. Commence alors une folle odyssée, où se confronteront néo-fascisme, crise des migrants, trafics génétiques délirants et quête effrénée de la perfection.

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SEMAINE DE LA CRITIQUE 2018

Riche et célèbre

Gabriel Abrantes et Daniel Schmidt ont réalisé ensemble deux courts métrages, dont Palácios de pena, présenté en 2011 à la Mostra de Venise dans la section Orizzonti. “Nous ne formons pas un duo de collaborateurs, ce qui équivaudrait à un statut  d’artiste unique. Nous ne formons pas non plus un collectif. Nous travaillons ensemble car nous sommes amis. C’est à la fois agréable et gratifiant sur le plan intellectuel. La pratique de l’art devient ainsi un processus social”, expliquent-ils. “Ils ne divisent pas les tâches mais rebondissent sans cesse sur les idées de l’autre. Leurs sensibilités sont différentes et, outre le plaisir de l’aventure collective, ils cherchent à faire éclore un film par la collision de deux univers qui se nourrissent l’un l’autre”, confirme Justin Taurand (Les Films du Bélier) qui suit le projet depuis ses débuts. L’écriture et le développement de Diamantino sont le fruit d’un long cheminement. “Nous sommes notamment passés par le Cinemart, l’Atelier du Festival de Cannes, le Torino Film Lab, un parcours du combattant !”, souligne Justin Taurand. Celui-ci a produit le film en coproduction avec la Portugaise Maria João Mayer (Mayer), rejointe par le Brésilien Daniel Hoogstraten (Syndrome Films). Les trois partenaires ont réuni un budget de 1,4 M€. “En France, il y a eu l’Aide franco-portugaise du CNC ainsi que l’Aide aux cinémas du monde à la finition et des fonds propres. Je n’ai pas cherché à faire lire le scénario aux distributeurs ou aux chaînes. Charades, le vendeur international et UFO, le distributeur France, sont arrivés sur film fini.