The Rider TP

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Brady, jeune cow-boy, entraineur de chevaux et étoile montante du rodéo, voit sa vie basculer après qu’un cheval lui a écrasé le crâne au cours d’un rodéo. On lui annonce alors qu’il ne pourra plus faire d’équitation. De retour chez lui, dans la réserve de Pine Ridge, sans goût pour une vie différente, il est confronté à la vacuité de sa vie : il est désormais un cow-boy qui ne peut ni faire de rodéo ni même monter à cheval. Pour reprendre le contrôle de son destin, Brady se lance dans une quête identitaire et cherche à comprendre ce que c’est qu’être un homme au cœur de l’Amérique.

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QUINZAINE DES RÉALISATEURS 2017

Cowboy et indien

C’est lors du tournage de son film précédant, Les chansons que mes frères m’ont apprises, présenté à la Quinzaine en 2015, que la réalisatrice Chloé Zhao fait la rencontre de cowboys Lakotas, fiers de leurs origines sioux mais aussi de leur métier. Parmi eux, un certain Brady Jandreau va retenir l’attention de la cinéaste. Dresseur et adepte de la discipline du cheval sauvage, il est victime d’un grave accident lors d’un rodéo, qui lui vaudra plusieurs jours de coma et de devoir passer le reste de sa vie avec une plaque de métal vissée sur le crâne. C’est le combat du jeune homme, déterminé à continuer son métier, en dépit du fait que les médecins lui ont interdit de remonter à cheval, que raconte The Rider. Le tournage s’est déroulé  en cinq semaines au début de l’automne 2016, à l’intérieur de la réserve  de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud, et aux alentours. "Brady, qui travaille comme dompteur de chevaux professionnel, dressait ses montures tous les matins afin de les tenir prêtres à la vente, raconte Chloé Zhao. Nous avons donc eu de nombreuses occasions de saisir des instants authentiques où il entraîne et interagit avec eux, tout en profitant de levers de soleil féériques. Nous avons travaillé en équipe réduite, tournant chez les gens des situations et des événements réels. C’est la seconde fois que je collabore avec le directeur de la photographie Joshua James Richards. Nous nous sommes efforcés de capturer certains moments de manière organique autant que cinématographique, dans l’idée d’insuffler au récit un sentiment de réalité."