Wonder Woman 3D TP

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Avant d’être Wonder Woman, Diana était princesse des Amazones. Lorsqu’un pilote échoué sur son île lui parle du conflit mondial qui fait rage à l’extérieur, elle quitte son île pour s’allier aux hommes et tenter de mettre fin à la guerre. Elle découvrira alors toute l’étendue de ses pouvoirs….

Vos commentaires et critiques :

Présentée en un long «flashback», cette histoire des origines de la superhéroïne débute sur l’île paradisiaque de Themyscira alors que la petite Diana (interprétée, enfant, par Lilly Aspell et Emily Carey) convainc sa tante, le général Antiope (Robin Wright) de l’initier à l’art du combat contre l’avis de sa mère, la reine Hippolyta (Connie Nielsen). Lorsque l’avion de Steve Trevor (Chris Pine) s’abîme dans les eaux entourant cette île cachée, Diana apprend que la Première Guerre mondiale fait rage. Persuadée qu’il s’agit là de l’œuvre d’Arès, le dieu de la guerre, elle rejoint les forces alliées et aide Steve à mettre hors d’état de nuire Isabel Maru (Elena Anaya), une chimiste démoniaque travaillant pour les Allemands, et le général Erich Ludendorff (Danny Huston).
Réalisé efficacement par Patty Jenkins, première femme à la barre d’une production de superhéros dotée d’un budget de 125 millions $, Wonder Woman ne se prend pas au sérieux. Les plaisanteries et clins d’œil «féministes» sont légion, moments qui bénéficient grandement de la chimie indéniable entre Gal Gadot et Chris Pine.
Alors que, pour une génération entière, Diana Prince avait le visage de Lynda Carter, Gal Gadot parvient, grâce à son charme inné, à s’affranchir de sa prédécesseure en faisant de Wonder Woman une héroïne moins naïve et beaucoup plus guerrière.
Sous prétexte d’en donner aux cinéphiles pour leur argent, la deuxième moitié du scénario d’Allan Heinberg d’après une histoire développée par Zack Snyder, Allan Heinberg et Jason Fuchs se perd un peu dans les méandres de l’intrigue. Avec ses 141 minutes, Wonder Woman s’essouffle au point que les 40 dernières minutes n’en finissent plus de finir, l’affrontement entre Diana et son ennemi durant plus que nécessaire.
Marvel nous ayant habitués à l’originalité (comme la bataille finale d’une réplique entre Hulk et Loki dans Les Avengers ou l’humour et le délire des Gardiens de la galaxie), on aurait aimé plus de prises de risques, tant visuelles que scénaristiques, dans ce Wonder Woman. Malgré tout, le plaisir est au rendez-vous et cette production laisse augurer une aventure Justice League satisfaisante.