Ma révolution

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Alors que l'écho du printemps arabe résonne jusqu'au cœur de Paris, et malgré ses origines tunisiennes, Marwann a d'autres problèmes à gérer : ceux d'un adolescent de 14 ans qui veut avant tout être populaire à l'école, attirer l'attention de la belle Sygrid et échapper à la pression parentale. Quand il se retrouve accidentellement à la une de Libération, Marwann devient du jour au lendemain le symbole de la révolution de Jasmin en France, et le garçon « le plus cool » de son collège. Profitant de la confusion, il décide de tenter sa chance auprès de Sygrid, et pourquoi pas renouer avec ses racines.

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Les beaux gosses

Le Printemps arabe est en train de bouleverser la donne. Un moment historique qui intéresse peu Marwann, malgré ses origines tunisiennes. À 14 ans, il a d'autres chats à fouetter. Il a ses problèmes d'ado : comment être enfin populaire au collège, se faire remarquer par la belle Sygrid et échapper aux parents ? Par le miracle d'une Une de Libération où il apparaît, il devient le symbole de la révolution du Jasmin en France. Il est alors le garçon avec qui il faut être ami. Sentant là une aubaine inespérée, il tente de séduire Sygrid tout en renouant avec la terre de ses ancêtres.
Ma révolution provoque un irrépressible sourire et des questionnements sur la nature des racines, comme sur la notion d'engagement. Avec des situations simples et jamais clichés, Ramzi Ben Sliman rend vivantes ces années collège où le plus important est... les filles. Les personnages sont attachants, du pote influençable en quête de chaussures cool, au grand père légèrement obsédé sexuel. Le scénario (écrit avec Thomas Cailley, réalisateur du très remarqué « Les Combattants ») ne faiblit à aucun moment, laissant libre une imagination clairement disposée à hauteur d'enfant. Une bonne surprise.
Premier long-métrage de Ramzi Ben Sliman, Ma révolution a obtenu le Prix du Public au festival du film de Cabourg et a été sélectionné à la Berlinale 2016 ainsi qu’au festival « Premiers plans » d’Angers.