Portrait de la jeune fille en feu

Vous aimez ce film, notez le !
La note moyenne actuelle est de 14,00 pour 1 vote(s)
1770. Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d’Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d’épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d’elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde.

Vos commentaires et critiques :

CANNES 2019: SÉLECTION OFFICIELLE COMPÉTITION

Ce que le jour doit à la nuit

Sélectionnée à Un certain regard avec Naissance des pieuvres, qui a obtenu le prix Louis-Delluc 2007 du premier film, Céline Sciamma a signé par la suite Tomboy, récompensé du Teddy à Berlin en 2011, et Bande de filles, présenté en ouverture de la Quinzaine des réalisateurs 2014. Elle a aussi collaboré aux scénarios de Ma vie de Courgette de Claude Barras, César de la meilleure adaptation et prix Lumière en 2017, Quand on a 17 ans d’André Téchiné et Le vent tourne (2018) de Bettina Oberli. Elle retrouve dans Portrait de la jeune fille en feu une actrice qu’elle a déjà dirigée dans son premier long, Adèle Haenel, à l’affiche de deux autres films cannois : Le daim à la Quinzaine et Les héros ne meurent jamais à la Semaine de la critique. Celle-ci y incarne une future mariée rebelle qu’est chargée de peindre à son insu une artiste qui doit observer son modèle le jour pour le représenter la nuit, sur une île bretonne isolée de la fin du XVIIIe siècle. Un  rôle campé par Noémie Merlant, récemment photographe dans Curiosa de Lou Jeunet. Vendu par MK2 et produit par la complice habituelle de Céline Sciamma, Bénédicte Couvreur (Lilies Films), avec Arte France Cinéma et Hold Up Films, ce long métrage d’époque, d’un budget de 4 M€, sortira le 18 septembre sous l’égide de Pyramide Distribution.