The Last Family TP

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Portrait incisif d’une famille singulière : Zdzisław Beksiński, peintre surréaliste polonais, sa femme bienveillante Zofia et leur fils impulsif et suicidaire Tomasz, devenu célèbre animateur radio dans les années 1980. S’appuyant sur un travail visuel mêlant véritables et fausses archives vidéographiques, cette chronique intime d’une famille hors norme témoigne des changements de la société polonaise dans la deuxième moitié du XXe siècle.

Vos commentaires et critiques :

Né en 1929, Zdzisław Beksiński, peintre surréaliste polonais connu pour ses inquiétantes œuvres post-apocalyptiques, est un artiste culte. Réputé pour avoir infatigablement peint, dessiné et sculpté, connu pour son vif sens de l’humour, il souffre également d’une peur maladive des araignées. Son fils Tomasz, névrosé et suicidaire, est une idole de la radio, mais aussi un traducteur, à qui l’on doit notamment les versions polonaises des films des Monty Python. Sa femme Zofia, fervente catholique, supporte ces deux excentriques et maintient l’unité de la famille…
Zdzisław Beksiński est quelqu’un de gentil en dépit de ses fantasmes sexuels hardcore. Hanté par une phobie des araignées, il peint des œuvres dystopiques passablement dérangeantes. Dévoué à sa famille, Zdzisław ne veut que le bien de son épouse aimante Zofia, de son fils Tomasz qui est névrosé et des deux grands-mères vieillissantes. Ses séances quotidiennes de peinture sur des airs de musique classique finissent par s’avérer payantes et il se fait un nom dans le monde de l’art contemporain. En bonne catholique, Zofia tente de garder la famille unie, mais Tomasz leur donne du fil à retordre avec ses accès de rage et ses menaces de suicide. Les parents inquiets soufflent un peu lorsqu’il commence à sortir avec des femmes, devient un présentateur radio et un traducteur de films de cinéma. Mais ils restent sur leurs gardes car ils ont peur que leur fils ne se fasse du mal. Pour autant, Zdzisław Beksiński n’a jamais cru que la vie de famille serait un chemin pavé de roses. Il immortalise tout avec son cher caméscope : cette saga se déroule sur 28 ans, ponctuée de peintures, d’expériences de mort imminente, de dance music et de funérailles.