Paco de Lucía, légende du flamenco

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Dernier hommage rendu au génie andalou disparu en 2014, ce documentaire réalisé par son fils retrace l'incroyable destin d'un guitariste et compositeur hors-norme, qui a fait du flamenco une musique universelle. Paco de Lucía a croisé sur son chemin les plus grands, de Sabicas à Carlos Santana en passant par le 'cantaor' Camarón de la Isla. Avec les témoignages exceptionnels de Chick Corea, John McLaughin, Jorge Pardo ou encore Rubén Blades.

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Dernier hommage rendu au génie andalou disparu en Février 2014, ce documentaire réalisé par son fils retrace l'incroyable destin d'un guitariste et compositeur hors-norme, qui a fait du flamenco une musique universelle. S'appuyant d'abord sur la musique traditionnelle puis en s'inspirant du jazz, de la bossa nova… Paco de Lucía est devenu un des plus grands musiciens du XXe siècle. Le film laisse – pour notre grand bonheur – une large place à ce virtuose de la six cordes, au travers de longues parties musicales, plus impressionnantes les unes que les autres.

Francisco (Paco) Sánchez Gómez est né le 21 décembre 1947 à Algésiras. Son père Antonio est guitariste et lui enseigne la pratique de l'instrument dès son plus jeune âge, avec une discipline de travail si sévère que la légende dit qu’il attachait l’une des jambes du petit Paco à un lit pour l’obliger à pratiquer. Avec ses deux grands frères, Ramón et José (Pepe), il se produit pour aider ses parents quand les temps deviennent difficiles. Ramón et Paco sont à la guitare, Pepe au chant. Plus tard, c’est en l’honneur de leur mère Luzia, danseuse de flamenco d’origine portugaise, que Paco et Pepe choisissent « de Lucia » comme nom de scène…

Composé d’entretiens et d'images d'archives, le documentaire évoque la vie de Paco depuis le moment où il tient une guitare pour la première fois… jusqu’à la création de son dernier album, Canción Andaluza. Les interviews de l’artiste se sont déroulées sur quatre ans, entre 2010 et 2014. On y découvre un homme plein d’humour, lucide, tendre, à la fois fort et fragile. Il parle de son enfance à Algésiras, dans une Andalousie baignée par l’atmosphère flamenca. De son admiration pour les artistes qui défilaient le soir à la maison : parmi eux figuraient les meilleurs chanteurs et danseurs de l’époque. Un environnement qui le prédisposait à devenir musicien en l’initiant naturellement au flamenco. Sa voix nous guide également en off lors de concerts avec des musiciens légendaires. Parmi eux, l’incontournable Camarón de la Isla, l’une des voix les plus emblématiques de l’âme gitane avec qui Paco a su prendre le flamenco à contre-courant. En le suivant en tournée, nous sommes témoins de son perfectionnisme et de sa constante obsession pour la recherche du rythme. Un magnifique portait, sincère et vibrant !