Omar TP

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Omar vit en Cisjordanie. Habitué à déjouer les balles des soldats, il franchit quotidiennement le mur qui le sépare de Nadia, la fille de ses rêves, et de ses deux amis d'enfance, Tarek et Amjad. Les trois garçons ont décidé de créer leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l'action. Leur première opération tourne mal.

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Chronique palestinienne
Une ville quelque part en Cisjordanie
Tous les jours, Omar franchit le mur de séparation installé par l'armée israélienne pour rejoindre de l'autre côté ses amis d’enfance de toujours, Amgad et Tarek. Le film a été tourné principalement à Nazareth où il semble plus facile d’avoir des autorisations qu’auparavant. Omar grimpe vite, déterminé et sans hésitation, et redescend aussi vite, à l'aide d'une simple corde, pour éviter d'être repéré par les snipers ou les soldats qui font régulièrement leur ronde en bas. Omar passe aussi chaque jour de l'autre côté du mur dans l'espoir de voir Nadia, la petite sœur de son ami Tarek, de laquelle il est amoureux et avec laquelle il échange des lettres en attendant de pouvoir assumer leur amour au grand jour. Omar est un jeune homme amoureux donc, mais c'est aussi un résistant. D'humiliations en humiliations, ses deux amis et lui ont décidé de former leur propre cellule de résistance et sont prêts à passer à l'action. Leur opération commando contre l'occupant atteint son but: un soldat israélien est tué. Les représailles sont violentes et rapides, laissant supposer que l'un d'eux est un traître, et Omar est arrêté et jeté en prison. Se met alors en place un engrenage infernal, un jeu cruel de trahisons et de manipulation entre Omar, l'agent israélien qui l'interroge et ses deux amis en liberté…
Polar implacable et brillamment mis en scène, le récit déroulé par Hany Abu-Assad, toujours au plus près de ses personnages, est un subtil mélange entre suspense et réflexion, mais voilà l’efficacité de la mise en scène noie le propos politique et en ces temps où les tensions semblent avoir marqué une pause ce n’est pas avec ce genre de films que l’on va apaiser ces quelques tentatives s'il y a, et il faudra plusieurs générations pour venir à bout du problème palestinien