A Touch of Zen

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Gu Shengzai, vieux garçon exerçant la profession de peintre et d'écrivain public, mène une vie tranquille avec sa mère, laquelle cherche à tout prix à marier son fils. Lorsqu'une nouvelle voisine vient s'installer à côté de chez eux, l'occasion est inespérée. Mais cette jeune fille mystérieuse n'est autre que Yang Huizhen, dont le père a été assassiné par la police politique du grand eunuque Wei et qui est depuis recherchée pour trahison…

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L’un des événements majeurs de cette édition de Cannes Classics est sans conteste la projection de A Touch of Zen (Hsia nu, 1971) de King Hu dans une restauration en 4K menée par le Taiwan Film Institute, sous l’égide du Ministère de la Culture de Taïwan, au laboratoire L’immagine ritrovata de Bologne.

Dans un grand village du nord de la Chine, à l'époque Ming. Un jeune dessinateur et écrivain public, Ku Shen Chai, ouvre son échoppe et prépare ses pinceaux. Arrive un mystérieux étranger qui lui demande de faire son portrait, et dont la présence semble inquiéter l'apothicaire voisin. Le soir, Shen Chai, qui habite avec sa mère près de la citadelle abandonnée que l'on dit hantée, entend des bruits étranges. C'est alors qu'il découvre la belle Yang Hui-chen, dont le père a été assassiné par la police secrète du Grand Eunuque Weï. Le jeune homme tombe rapidement amoureux de la fugitive. Ensemble, ils trouvent refuge chez maître Hui Yuan un moine bouddhiste qui apprend les arts martiaux à la jeune femme... "A Touch of Zen" est un subtil mélange des genres (thriller politique, film d’arts martiaux à la limite du surnaturel), d’une beauté plastique à couper le souffle. Une peinture, une symphonie, un bloc de granit, un moment de grâce, un classique à découvrir ou redécouvrir absolument !