Tenzo

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Chiken et Ryūgyō sont deux bonzes de l’école bouddhiste Sōtō. Ils se sont connus pendant leur apprentissage spirituel. Chiken, qui vit avec sa femme et son fils à Yamanashi, s’investit dans la prévention du suicide et dispense les préceptes d’une alimentation végétale et zen. À Fukushima, Ryūgyō, seul, fait face aux ravages du tsunami. Son temple détruit, il travaille au déblaiement de la région et accompagne les victimes relogées en préfabriqués.
  • Titre original : Tenzo
  • Fiche mise à jour le 09/12/2019
  • Année de production : 1969
  • Réalisé par : Katsuya Tomita
  • Date de sortie : 27 novembre 2019
  • Date de reprise : non renseignée
  • Distributeur France : Survivance
  • Distributeur international : non renseigné
  • Durée : 63 minutes
  • Origine(s) : Japon
  • Genre(s) : Documentaire
  • Pellicule : couleur
  • Format de projection : 1.85
  • Format son : 5.1, VOSTFR
  • Visa d'exploitation : 151719
  • Indice Bdfci :
    67%

Vos commentaires et critiques :

Dans un temple Zen, « Tenzo » désigne la personne en charge des repas. C’est une des six fonctions prestigieuses du monastère, associée par ailleurs à l’enseignement d’autres aspects décisifs de la doctrine. On l’aura compris,
à titrer ainsi son film, Katsuya Tomita place la cuisine, le soin, l’hospitalité, l’attention aux autres, plus largement la question de la communauté, au cœur de son projet. Fruit d’une commande émanant d’une association de bonzes, Tenzo choisit Chiken and Ryugyo, deux moines bouddhistes, pour protagonistes. L’un et l’autre ont été frappés dans leur activité par la catastrophe de Fukushima, l’un et l’autre ont décidé de se mettre au service de leurs compatriotes. L’un, Chiken, enseigne la pratique culinaire comme un art de vivre et consacre une partie de son temps à une ligne d’appels préventive au suicide. L’autre, Ryugyo, soutient à sa manière plus modeste et très pratique les victimes du séisme. La beauté du geste de Tomita tient au fait de ne rien fixer par avance : ni ses personnages, ni les situations, ni même la manière cinématographique, n’est stable. Tout est susceptible de bouger, d’émouvoir, mais aussi de faire preuve de liberté. Pédagogie discrète, zen peut-être, où c’est en définitive une véritable allégresse qui a le dessus.