Lionel Abelanski

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  • Date de naissance : 22 octobre 1964
  • Elève au cours Florent, Lionel Abelanski fait sa première apparition à l'écran en 1988 dans Romuald et Juliette, mais, à ses débuts, se consacre esentiellement au théâtre. Au milieu des années 90, il devient une silhouette familière de comédies loufoques telles que Delphine 1 - Yvan 0 et Didier, réalisées par les ex-Nuls Dominique Farrugia et Alain Chabat en 1996.L'année suivante, Lionel Abelanski incarne l'importun qui titille Yvan Attal au sujet de son épouse comédienne dans I got a woman, le court-métrage très remarqué qui servira de point de départ à Ma femme est une actrice. S'il fait quelques incursions dans un registre plus dramatique (Train de vie, qui lui vaut une nomination au César du Meilleur espoir en 1998), l'acteur, de plus en plus sollicité, promène surtout son air ahuri dans des films à l'humour potache comme Mais qui a tué Pamela Rose ? ou La Beuze. A l'affiche de 5 films sortis en 2004, de Double zéro au Grand rôle, il interprète dans Un petit jeu sans conséquence l'encombrant Patrick, humilié par Jean-Paul Rouve, un comédien qu'il retrouve dans Je préfère qu'on reste amis....
    Après s'être replongé dans la tourmente de la Seconde guerre mondiale (Zone libre, et même un petit rôle dans Reviens-moi avec James McAvoy), Lionel Abelanski se glisse dans la peau de Bernard Frank, écrivain nonchalant et ami de Sagan-Sylvie Testud (2008).
    Son physique débonnaire et son talent d'acteur comique lui permettent de multiplier les rôles dans un registre qui lui correspond. L'acteur retrouve notamment Radu Mihaileanu en 2009 pour Le Concert. Dans cette comédie dramatique, Lionel campe Jean-Paul Carrère, employé du Théâtre du Châtelet. Abelanski fait également des apparitions dans de nombreuses comédies françaises en cette nouvelle décennie, avec Protéger et servir d'Eric Lavaine (2010), Beur sur la ville de Djamel Bensalah (2011) ou encore Les Infidèles (2012).
    Cette année 2012 est par ailleurs très fructueuse pour le Français. En effet, on le retrouve à nouveau dans des comédies populaires comme Mais qui a re-tué Pamela Rose ? de Kad Merad et Olivier Baroux, De l'autre côté du périph de David Charhon, ou encore Boule et Bill de Franck Magnier et Alexandre Charlot, adaptation de la BD éponyme.