Eric Stoltz

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  • Date de naissance : 30 septembre 1961
  • Acteur précoce et doué, Eric Stoltz a bien failli démarrer sur les chapeaux de roue avec Retour vers le futur, si Michael J. Fox ne lui avait pas chipé le rôle de Marty au dernier moment. Son ample palette de jeu lui a toutefois permis de tirer son épingle du jeu dans les années 80 et 90 (Mask, Pulp fiction). Depuis, il s'éclipse peu à peu dans de modestes productions (L'effet papillon, Les lois de l'attraction).

    Né à Whittier, en Californie, Eric Stoltz passe son enfance entre les îles Samoa et la ville de Santa Barbara où ses talents précoces de pianiste lui permettent de gagner un peu d'argent de poche en jouant pour des théâtres locaux. Enfant plutôt doué pour l'expression artistique, il rejoint une troupe de répertoire où il développe ses capacités de comédien durant les années 70.

    Ces appétences l'incitent à migrer à New York en 1981, où il suit les cours de Stella Adler puis participe à ses premiers tournages (Ca chauffe au Lycée Ridgemont). En 1982, le premier coup dur de sa carrière intervient : alors qu'il est sélectionné pour le rôle de Marty MacFly dans Retour vers le futur après le retrait de Michael J. Fox, il est remplacé après seulement quelques semaines de tournage par le même acteur qui est revenu sur sa décision.

    Stoltz se tourne alors sur un cinéma plus indépendant où il connaît de beaux succès dans les années 80, ses prestations subtiles dans Mask de Peter Bogdanovich (1985) et La Vie à l'envers (1987) lui attirant les honneurs de la critique. Dès lors, il se constitue une filmographie plutôt éclectique, où les séries B (La mouche 2), côtoient de plus belles performances chez des auteurs reconnus comme Quentin Tarantino (Pulp Fiction).

    De pervers psychopates aux êtres fragiles, ce roux au sourire enjôleur a presque tout joué, entretenant des relations privilégiées avec des cinéastes comme Michael Caton-Jones (Memphis Belle, Rob Roy), Cameron Crowe (Jerry Maguire) mais surtout Roger Avary, qui lui confie certains de ses rôles les plus risqués dans Killing Zoe (1994) et Les Lois de l'attraction (1994).

    Plus présent à la télévision dans "Dingue de Toi" ou "Will & Grace" depuis la fin des années 90, sa carrière semble un peu patiner, marqué par des films médiocres (Anaconda) loin de ses succès passés, même s'il revient avec les honneurs chez Gus Van Snat, en 2009, dans Harvey Milk.