Pascal Greggory

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  • Date de naissance : 08 septembre 1954
  • Issu d'une famille bourgeoise, Pascal Greggory fait partie, dès l'âge de douze ans, de la chorale enfantine de l'Opéra de Paris. Il rate son bac et entre au cours d'art dramatique Périmony avant d'être admis au Conservatoire en auditeur libre. Il commence alors une vie de bohème, jouant à droite et à gauche des petits rôles aussi bien au théâtre qu'au cinéma. Docteur Françoise Gailland marque sa première apparition sur le grand écran en 1976.A la fin des années 70, Pascal Greggory fait la rencontre d'André Techiné qui lui propose d'être le frère Branwell dans Les Soeurs Brontë (1979). Puis, sur les conseils d'une amie, il contacte Eric Rohmer sous la direction de qui il tournera à trois reprises : Le Beau Mariage (1982), Pauline à la plage (1983) et L' Arbre, le maire et la médiathèque (1993). Mais il connaît ensuite un passage à vide : de 1983 à 1992, il ne tourne aucun film.Pascal Greggory sort de cette crise existentielle et artistique, où il se remet totalement en question, grâce à Patrice Chéreau pour qui il devient son Pygmalion à partir de 1987. En 1994, l'acteur incarne le sanguinaire et décadent duc d'Anjou dans La Reine Margot et obtient sa première nomination aux César. Les propositions affluent alors.Pascal Greggory préfère toutefois poursuivre sa collaboration avec Patrice Chéreau. Son rôle de biographe homosexuel dans Ceux qui m'aiment prendront le train (1998) lui vaut une nouvelle nomination aux César dans la catégorie Meilleur acteur. La même année, il interprète un prisonnier dans Zonzon de Laurent Bouhnik. Il retrouvera ce dernier pour les besoins de 24 heures de la vie d'une femme en 2002.Très attaché au cinéma d'auteur, Pascal Greggory collabore avec Raoul Ruiz (Le Temps retrouvé (1999)), Andrzej Zulawski (La Fidélité (2000)), Ilan Duran Cohen (La Confusion des genres (id.)), Olivier Dahan (La Vie promise (2002)) et Jacques Doillon (Raja (2003)). Son physique athlétique et sa "gueule" de baroudeur lui permettent d'incarner le duc d'Alençon dans Jeanne d'Arc (1999) et un vigile à la gâchette facile dans le film d'action Nid de guêpes (2002). En 2003, il retrouve son réalisateur fétiche, Patrice Chéreau, pour les besoins de Son frère, un drame sur les retrouvailles de deux frères dont l'un est gravement malade.