Ruben Östlund

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  • Date de naissance : 13 avril 1974
  • Ruben Östlund se passionne jeune pour le ski alpin, qu'il pratique en Europe et aux Etats-Unis, de 1995 à 1998. En filmant cette discipline, il découvre l'image, le cadre et la réalisation, et décode de se former à l'école de mise en scène de l'université de Göteborg. Il signe ensuite des documentaires, dont FAMILY AGAIN (2002), puis se fait connaître avec le long métrage THE GUITAR MONGOLOID (2004), peinture bigarrée d'une Suède populaire, émouvante, et agitée par une violence sourde comme extériorisée. Suit le court métrage AUTOBIOGRAPHICAL SCENE NUMBER : 6882 (2005), portrait d'une trentenaire emporté par l'énergie euphorique d'une fête, et qui fait le tour des festivals européens. Cofondateur de la société Plattform Production, il défend des courts métrages, dont WEEKEND (Henrik Andersson, 2006), qu'il monte également, et des documentaires, dont AN EXTRAORDINARY STUDY IN HUMAN DEGRADATION (Patrick Eriksson, 2008). Son second long, HAPPY SWEDEN (2008, photo), est une aventure chorale d'individus qui jouent avec leurs limites ou tentent de les contenir, jusqu'au moment où tout lâche, avec toujours l'omniprésence des plans séquences qui étirent les situations et les actes. Il retrouve le format court pour INCIDENT BY A BANK / HÄNDELSE VID BANK (2009), qui décroche l’Ours d’Or du court à Berlin, et passe par le Festival de Sundance. Lancé à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes, PLAY (2011) s’inspire de faits réels à Göteborg, durant lequel des ados de douze à quatorze ans ont racketté d’autres enfants pendant deux ans de très nombreuses fois. Il déjoue les attentes tragiques. SNOW THERAPY (2014) décroche un prix du jury à Un Certain Regard. Il suit une jeune famille en vacances dans les Alpes françaises, qui se désagrège suite à la fuite du père lors d’une avalanche sur la terrasse d’un restaurant.