Suzanne Flon

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  • Date de naissance : 28 janvier 1918
  • Décédé(e) le : 15 juin 2005
  • Cadette et seule fille d'une famille de quatre enfants, la jeune Suzanne Flonrêve de comédie mais ses parents la destinent à l'enseignement. Travaillant comme interprète pour les magasins Printemps, elle est présentée à Edith Piaf, dont elle devient la secrétaire, puis participe à un concours qui lui permet de suivre des cours de théâtre. Devenue présentatrice au music-hall de l'ABC, elle est alors remarquée par Raymond Rouleau qui la fait débuter au théâtre en 1943 dans Le Survivant.Suzanne Flon fait ses premiers pas au cinéma en 1947 dans Capitaine Blomet avant d'obtenir un rôle plus conséquent dans Dernier amour deux ans plus tard. Si elle se consacre essentiellement au théâtre, elle est dirigée par de grands noms du 7e art tels que Huston (Moulin Rouge), Welles (Monsieur Arkadin et Le Procès), et, plus tard, Losey (Monsieur Klein). Comédienne à l'allure frêle et à la voix profonde, Flon émeut les spectateurs en 1963 dans le mélodrame La Porteuse de pain ainsi que dans Tu ne tueras point, dans lequel elle campe la mère d'un objecteur de conscience -une prestation qui lui vaut le Prix d'interprétation à Venise. Les années 60 seront aussi pour elle l'occasion d'être à trois reprises l'épouse de Jean Gabin, dans Un singe en hiver, Le Soleil des voyous et Sous le signe du taureau.Jouissant d'un grand capital de sympathie auprès du public comme des professionnels, Suzanne Flon fera par la suite des apparitions courtes mais régulières au cinéma, de Docteur Françoise Gailland à Gaspard et Robinson en passant par Quartet d' Ivory. Dans L'Eté meurtrier de Jean Becker, sa composition de vieille dame malicieuse, surnommée par Adjani "la sono cassée", marque les esprits : elle décroche pour ce film le César du Meilleur Second Rôle féminin en 1984, récompense qu'elle obtiendra de nouveau en 1990 pour La Vouivre. A la fin des années 90, la comédienne retrouve Becker, qui fait d'elle une figure familière de son cinéma tendre et nostalgique (Les Enfants du marais en 1999, Effroyables jardins). A 85 ans, celle qui fut ignorée par la Nouvelle vague se voit offrir par Chabrol un de ses plus beaux rôles, celui de la secrète Tante Line dans La Fleur du mal en 2003.