Ben Kingsley

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  • Date de naissance : 31 décembre 1943
  • Formé au théâtre, pensionnaire de la Royal Shakespeare Company, Ben Kingsley débute au cinéma en 1972 dans Fear is the Key de Michael Tuchner. Après plusieurs téléfilms britanniques, dont Hard Labour de Mike Leigh, il décroche en 1982 l'Oscar du Meilleur acteur pour son interprétation de Mahatma Gandhi, célèbre leader pacifiste de la Révolte Indienne, dans Gandhi, fresque historique de Richard Attenborough.

    Spécialiste des biopics, notamment sur scène et à la télévision, Ben Kingsley s'illustre sur grand écran en figurant aux génériques de nombreux films écrits par Harold Pinter, dont Trahison conjugale (1983). En 1987, il tourne Maurice, une romance signée James Ivory, puis ose, un an plus tard, la comédie parodique avec Elémentaire, mon cher... Lock Holmes, aux côtés de Michael Caine.

    Acteur de composition, Ben Kingsley varie radicalement ses personnages de film en film : gangster notoire dans Bugsy (Barry Levinson, 1991), champion d'échecs dans A la recherche de Bobby Fisher (1993), il est un ancien tortionnaire dans La Jeune Fille et la Mort (Roman Polanski, 1994) ou encore un scientifique dans La Mutante (1995). Mais pour le grand public, il reste surtout Itzhak Stern, le comptable juif de La Liste de Schindler de Steven Spielberg, réalisé en 1993.

    A 59 ans, Ben Kingsley est à nouveau nommé aux Oscars pour son personnage de malfrat dans Sexy Beast de Jonathan Glazer. Sa popularité ne cesse de croître : Steven Spielberg fait ainsi à nouveau appel à lui pour qu'il prête sa voix à l'un des personnages de A.I. Intelligence artificielle (2001). On le voit ensuite à l'affiche des Sentinelles de l'air et de Suspect zero (2005), un thriller dans lequel il campe un énigmatique personnage aux côtés d'Aaron Eckhart et de Carrie-Anne Moss. En 2005, Roman Polanski, onze ans après La Jeune Fille et la Mort, le dirige une nouvelle fois pour son Oliver Twist, adapté du roman de Charles Dickens dans lequel l'acteur y interprète Fagin, personnage sombre et ambigu qui dirige une bande de jeunes voleurs.

    En 2005 et 2006, il enchaine les seconds rôles mais cela ne l'empêche pas d'étendre son potentiel d'acteur dans des films comme BloodRayne, Slevin ou Les Dix Commandements, dans lequel il prête sa voix en tant que narrateur, avant de jouer aux côtés de Colin Firth dans le film d'action La Dernière légion en 2007. L'année suivante, le réalisateur Jonathan Levine lui confie le premier rôle du Docteur Squires dans Wackness, comédie dramatique dont c'est le premier scénario du réalisateur. Il campe ensuite un personnage plus sérieux et plus sombre dans Transsiberian, de Brad Anderson, avant d'accepter également de donner la réplique à Jim Sturgess devant la caméra de la canadienne Kari Skogland, dans le thriller dramatique La Guerre de l'ombre.

    L'année 2010 est celle où on le voit incarner, encore une fois un docteur, mais plus ambigu et davantage manipulateur face à Leonardo DiCaprio et Mark Ruffalo. Sous la direction de Martin Scorsese, Ben Kingsley y retrouve l'actrice Emily Mortimer avec qui il avait déjà joué dans Transsiberian. Très bien accueilli par la presse et les spectateurs, Shutter Island est considéré comme le film de l'année. Ben Kingsley continue sa carrière d'acteur en acceptant des projets de courts métrages comme Aral. El mar perdido pour lequel il prête sa voix, ou des films indépendants avec Teen Patti, de la réalisatrice indienne Leena Yadav.

    Le réalisateur Mike Newell lui propose le rôle de Nizam dans le film d'action et d'aventure à gros budget Prince of Persia : les sables du temps aux côtés de Jake Gyllenhaal et Gemma Arterton. Il retrouve ensuite Martin Scorsese en 2011 pour un projet des plus surprenants. En effet, le réalisateur américain s'essaie au film pour enfants et en 3D avec Hugo Cabret, dans lequel il confie le personnage de Georges Méliès à l'acteur britannique, dans le Paris des années 1930. Ben Kingsley partage l'affiche avec le controversé et populaire Sacha Baron Cohen et l'enfant Asa Butterfield. Toujours en 2011, il retrouve justement l'humoriste Sacha Baron Cohen dans l'hilarant The Dictator, puis change de registre l'année suivante en incarnant le terrible méchant d'Iron Man 3.