Françoise Arnoul

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  • Date de naissance : 03 juin 1931
  • Fille d'un général d'artillerie et d'une comédienne, Françoise Arnoul passe sa jeunesse en Algérie. Dès l'âge de sept ans, elle prend des cours de danse classique à Rabat. Au lendemain de la Deuxième guerre mondiale, elle débarque en France et s'inscrit au cours d'art dramatique d'Andrée Bauer-Thérond (comme Michel Piccoli ou Anouk Aimée). Un imprésario la remarque et la présente à Willy Rozier qui cherche une jeune fille pour interpréter le rôle, très déshabillé, de Perruche dans L'épave. Ce rôle fera d'elle une vedette, à 18 ans seulement. Elle confirmera d'ailleurs son nouveau statut en enchaînant avec une comédie de Jean Boyer, Nous irons à Paris.Dans les films qui suivront, elle sera souvent cantonnée dans des rôles de fille perdue, parfois perverse (Le fruit défendu (1952) d'Henri Verneuil, La rage au corps et Les compagnes de la nuit (1953) de Ralph Habib,...). En 1955, elle trouve un rôle à sa vraie mesure dans French cancan de Jean Renoir, qui deviendra un de ses grands amis, dans lequel Jean Gabin transforme la petite blanchisseuse qu'elle est en vedette du cancan. Elle retrouvera d'ailleurs Gabin la même année dans Des gens sans importance d'Henri Verneuil.Les années suivantes, on la verra en amoureuse vénitienne chez Vadim (Sait-on jamais ? ; 1957) ou en séduisante "chatte" dans le film éponyme de Decoin (1958) et sa suite La chatte sort ses griffes (1960). Elle tournera également pour Julien Duvivier (Le diable et les dix commandements, film à sketchs de 1962) et Michel Deville (Luvky Jo ; 1964).Dès la fin des années 60, elle se fera beaucoup plus rare au cinéma, se lançant dans le syndicalisme avec son second mari (elle avait été brièvement mariée à Georges Cravenne), le cinéaste Bernard Paul, ou prenant fait et cause pour l'avortement en signant le manifeste des 343, appel public à la désobéissance civique, quatre ans avant la loi Veil, signé par des femmes qui affirmaient avoir recouru à l'avortement.Elle tournera toutefois encore pour des réalisateurs comme Jean-Claude Missiaen (Ronde de nuit ; 1984), Jean Marboeuf (Voir l'éléphant ou Brigitte Roüan (Post coitum animal triste ; 1997).En 1997, elle était présidente du jury de la Caméra d'Or au Festival de Cannes.