Tony Curtis

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  • Date de naissance : 03 juin 1925
  • Décédé(e) le : 30 septembre 2010
  • Fils d'immigrés hongrois, Tony Curtis se lance dans le cinéma après un passage chez les Marines. Remarqué dans des productions indépendantes, il se voit rapidement proposer un contrat par Universal Pictures. Ses débuts en gigolo dans Pour toi, j'ai tué (1948) lui attirent immédiatement l'attention du public, en particulier féminin.

    Il obtient en 1951 son premier grand rôle dans Le Voleur de Tanger. Cette même année, il épouse l'actrice Janet Leigh avec laquelle il aura deux filles dont Jamie Lee Curtis et Kelly. L'image hollywoodienne du couple va contribuer à la notoriété de l'acteur.

    Au début des années 1950, Tony Curtis alterne films historiques (Le Chevalier du roi, Le Cavalier au masque) et comédies sportives. Ce n'est qu'en 1956 avec sa participation à Trapèze, un film à gros budget avec Burt Lancaster et Gina Lollobrigida, qu'il obtient la reconnaissance de ses pairs. Sa prestation lui attire l'attention de grands metteurs en scène.

    S'en suit une décennie où l'acteur est partout, dans les comédies comme dans les drames : agent de presse sans scrupule dans Le Grand Chantage, condamné à mort qui s'échappe dans La Chaîne - pour lequel il est nominé à l'Oscar- travesti poursuivi par la mafia dans Certains l'aiment chaud de Billy Wilder, lieutenant de marine libidineux dans Opération jupons, Antonius dans Spartacus de Stanley Kubrick.

    A côté de ces films, il tourne dans de nombreuses comédies légères, dans lesquelles il se plaît à incarner les séducteurs (La Mariée a du chien (1963), Une vierge sur canapé (1964), Boeing Boeing avec Jerry Lewis, Surtout pas avec ma femme, Comment réussir en amour sans faire de vagues) Avec L' Etrangleur de Boston, Tony Curtis réalise une prestation remarquée. Pourtant, il commence à s'éloigner du cinéma à partir des années 1970 au profit de la télévision, où il va marquer les esprits avec le personnage de Danny Wilde.

    En 1976, il participe au film Le Dernier Nabab d'Elia Kazan, adapté du dernier roman de Francis Scott Fitzgerald. Son rôle de vieil acteur déchu est sa dernière grande apparition à l'écran. Depuis les années 1980, Tony Curtis alterne les rôles à la télévision et dans des petits films.

    Depuis vingt-cinq ans, Tony Curtis se consacrait surtout à la peinture. En 1995, il avait publié son autobiographie.

    En 2004, il avait reçu une Caméra d'or à Berlin pour l'ensemble de sa carrière.