Etienne Chicot

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  • Date de naissance :
  • Décédé(e) le : 07 août 2018
  • Ayant passé sa jeunesse et son adolescence en Afrique, Etienne Chicot s'installe à Paris sans aucune intention d'être comédien. Tout en entamant une carrière musicale au début des années 70, il participe à un spectacle intitulé Gomina ainsi qu'à  de nombreux castings. Sa première apparition à l'écran remonte à 1973, dans le court métrage L'Agression.A partir de On n'est pas sérieux quand on a 17 ans (1974), Etienne Chicot multiplie les rôles brefs au cinéma : policier dans Monsieur Klein (1976), auto-stoppeur dans Le Plein de super (id.), dont il compose la musique et coécrit le scénario avec Alain Cavalier, ou encore proxénète dans Le Dernier amant romantique (1978). En 1978, Luc Plamondon et Michel Berger lui proposent de jouer le rôle du businessman dans l'opéra-rock Starmania. Succès assuré sur la scène du Palais des Congrès de Paris.Retour au Septième Art en 1979 : le grand public remarque sa voix rauque et son physique atypique dans La Guerre des polices de Robin Davis. Dès lors, Etienne Chicot se spécialise dans les personnages paumés, à l'humeur changeante et aux réactions imprévues. Sa filmographie fourmille également de rôles ayant un rapport avec le domaine musical : guitariste dans Hôtel des Amériques (1981), responsable de maison de disques dans Mort un dimanche de pluie (1986), manager dans Désordre (id.) ou encore animateur d'une station de radio dans Fréquence meurtre (1988).En 1988, Etienne Chicot se retrouve en haut de l'affiche de 36 fillette de Catherine Breillat. Il y incarne un quadragénaire qui s'éprend d'une adolescente dans un camping. Il retrouve un rôle à sa mesure dans Le Vent de la Toussaint (1991), où il interprète un médecin expatrié en Kabylie durant la guerre d'Algérie.Dans les années 90, il se consacre davantage à la télévision, campant l'amant mystérieux de Chantal Lauby dans Le Secret de Julia (1996) ou un agriculteur déphasé dans Une semaine au salon (1998). Au début des années 2000, le public cinéphile le redécouvre en commercial désopilant dans Les Portes de la gloire (2001) et en commissaire râleur dans Gomez & Tavarès (2003).