Aure Atika

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  • Date de naissance : 12 juillet 1970
  • Aure Atika fait sa première apparition à l'écran à 9 ans dans L' Adolescente de Jeanne Moreau. Enchaînant les formations (droit, Ecole du Louvre) et les petits boulots, elle est repérée, grâce à un polaroid, par une agence de casting qui l'envoie faire des essais. C'est ainsi qu'elle décroche en 1992 le premier rôle de Sam suffit de Virginie Thévenet. Inscrite au cours de comédie de Blanche Salant et aux sessions libres de Florent, elle est alors tentée par l'aventure des médias -elle crée une revue, Au hasard du courrier, avant d'animer sur Paris Première l'émission branchée Nova. En 1997, la carrière d'Aure Atika prend son envol grâce au succès triomphal de La Vérité si je mens !, dans lequel elle incarne l'épouse de Vincent Elbaz. Si on la retrouve la même année en RMiste dans Vive la République ! de Eric Rochant, l'actrice au regard franc et au sourire charmeur semble s'orienter vers la comédie (Grève-party, Bimboland). En 2001, le personnage chaleureux de Nassera dans La Faute à Voltaire, le premier film Abdellatif Kechiche, lui permet de dévoiler d'autres facettes de son talent. Si elle prend part à La Vérité si je mens ! 2 et s'essaie au film d'action (Le Convoyeur), Aure Atika, qui fait en 2003 ses premiers pas derrière la caméra (le court-métrage ironique A quoi ça sert de voter écolo ?) privilégie désormais le cinéma d'auteur : elle part au Maroc, la terre de ses ancêtres, tourner Tenja, avant d'être choisie par Jacques Audiard pour donner la réplique à Romain Duris dans De battre mon coeur s'est arrêté (2005).
    La comédienne navigue alors entre œuvres grand public, du film d'action (Le Convoyeur) à la comédie de mœurs (Comme t'y es belle !) en passant par la parodie de film d'espionnage (OSS 117, Le Caire nid d'espions en 2006). Oscillant entre noirceur (Vent mauvais, Peur(s) du noir) et légèreté (La Vie d'artiste, 48 heures par jour), cette comédienne éclectique fait ses premiers pas derrière la caméra en 2003, en signant le court-métrage ironique A quoi ça sert de voter écolo ?.
    Ces dernières années sont prolifiques pour l'actrice qui donne la réplique à Guillaume Depardieu dans Versailles, puis à Vincent Lindon et Sandrine Kiberlain dans Mademoiselle Chambon, après avoir réalisé son second court métrage : De l'amour en 2007. En 2010, elle joue aux côtés d'Isabelle Huppert dans Copacabana, son troisième film sous la direction de Marc Fitoussi, puis s'en va respirer l'air pur de la campagne dans Le Skylab de Julie Delpy.
    En 2012, on la retrouve à l'affiche de La Vérité si je mens ! 3 de Thomas Gilou, dernier volet très attendu de la trilogie où elle donne à nouveau la réplique à son compagnon d'écran, Vincent Elbaz. Cette même année, commençant donc de manière très intense pour elle, Aure Atika est également présente dans JC Comme Jésus Christ de Jonathan Zaccaï, aux côtés de Kad Merad et du jeune Vincent Lacoste, et dans le deuxième film réalisé par l'actrice Sylvie Testud : La Vie d'une autre, avec Juliette Binoche et Mathieu Kassovitz.