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Soudain seuls
Soudain seuls (2023), la critique de tifroumi
la bande-annonce avec le lien... : https://vimeo.com/889858249   (en espérant que ça marche...)
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Soudain seuls
Soudain seuls (2023), la critique de tifroumi
ça fait 3 fois que j'envoie la bande-annonce, ce qu'il y a maintenant c'est une erreur... mais le site ne change pas...   SITE MORT ????????????   donc la bande-annonced'une des co-productrice est ici :   https://vimeo.com/889858249
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En décalage
En décalage (2020), la critique de B.G
De l’héroïne de ce film troublant, nous ne connaitrons que l’initiale de son prénom : C. Rien d’autre, cette femme est un mystère. Solitaire, taiseuse, impénétrable. Et pourtant quel charisme ! Grâce évidemment à son interprète, la magnifique Marta Nieto, déjà admirée dans Madre de Rodrigo Sorogoyen – dont il ne faut surtout pas rater le formidable As Bestas, également au programme de cette gazette. Elle est de tous les plans, elle est magnétique.C. est ingénieure du son, une conceptrice sonore talentueuse et reconnue, passionnée sinon obsédée par son travail. Elle découvre un jour qu’elle commence à se désynchroniser, si tant est qu’on puisse utiliser ce verbe en la circonstance...
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Bullet Train
Bullet Train (2022), la critique de B.G
  Tueur à gages poursuivi par la malchance, Coccinelle a fait échouer sa dernière mission. Lorsqu’il est engagé pour récupérer une mallette à bord d’un train à grande vitesse lâché à travers le Japon, il est déterminé à y parvenir – sans violence. Sauf que le destin en a décidé autrement : iI se retrouve nez à nez avec une bande d’assassins venus du monde entier qui sont tous liés par un objectif commun. C’est désormais une course folle contre la montre si Coccinelle veut descendre – indemne – à la prochaine station...Ancien cascadeur et coordinateur de cascades, David Leitch se révèle en tant que réalisateur avec son premier long-métrage : John Wick...
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Destruction Babies
Destruction Babies (2016), la critique de B.G
  Premier long-métrage de Tetsuya Mariko, Destruction Babies sort en même temps que le deuxième film du réalisateur japonais, Becoming Father. Lors de l'écriture de sa première réalisation, il s'est entretenu avec plusieurs personnes dans la ville de Mitsuhama, où se déroule le film. « Il y avait un homme, du même âge que moi, qui m’a raconté avoir été très violent lorsqu’il était plus jeune. Même s’il avait de nombreuses règles à respecter, la violence reste de la violence. Pendant qu’il me racontait son histoire, je savais que ce que j’entendais n’était pas acceptable mais je ne pouvais m’empêcher de réagir physiquement à ce qu’il me disait : je ressentais une forme d’excitation », précise Tetsuya Mariko.
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Costa Brava, Lebanon
Costa Brava, Lebanon (2021), la critique de B.G
Au milieu des montagnes libanaises, la famille Badri s’est installée pour fuir Beyrouth, sa pollution et son air irrespirable. À la sueur de leurs fronts, Souraya, Walid, leurs deux filles et leur grand mère ont construit petit à petit un havre de paix. Ils y mènent une vie en autarcie, cultivent le jardin qui leur permet d’être quasiment en autonomie alimentaire et semblent jouir pleinement de la nature environnante. Leur vie va pourtant brusquement basculer : suite à la crise des déchets envahissant la capitale, le gouvernement décide d’installer une décharge pile devant leur maison.Mounia Akl part de cette injustice pour nous plonger au cœur des tensions et des dysfonctionnements qui vont naître au sein du cocon familial...
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Les Funérailles des roses
Les Funérailles des roses (1969), la critique de B.G
  Sophocle et Jean Genet se rencontrent dans un bar gay de Tokyo. Que se racontent-ils ? L’histoire d’Eddie, jeune travesti aux yeux de velours et reine de la nuit qui arpente le quartier chaud de Shinjuku et attise les convoitises. Il/elle est l’amant-e de Guevara, étudiant activiste et cinéaste expérimental, et le/la favori-te du trafiquant et proxénète Gonda, propriétaire du Bar Genet, où il/elle travaille. Leda, maîtresse de Gonda, drag-queen vieillissante qui affectionne les roses, en est jalouse. Eddie et Gonda vont chercher à se débarrasser d’elle...
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Becoming Father
Becoming Father (2018), la critique de B.G
  Deux films suprenants du cinéaste japonais Tetsuya Mariko sortent en salles. Attention les yeux, violence punk ! Préparez-vous pour la bagarre ! Passés par moult festivals internationaux mais demeurés inédits dans les salles françaises, Destruction Babies (2016) et Becoming Father (2018) comptent parmi les découvertes les plus excitantes de l’été. Mi-virtuose, mi-sale gosse nihiliste, le Japonais Tetsuya Mariko, né en 1981, y explore la violence masculine dans une outrance punk à ne pas mettre devant tous les yeux.sophistiqué dans sa construction alternant présent et flash-back, plus émouvant aussi, Becoming Father raconte la mue douloureuse d’un jeune homme insignifiant, employé d’une société de papeterie, en héros vengeur...
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Magdala
Magdala (2022), la critique de B.G
  Depuis la mort de Jésus, Marie-Madeleine s’est retirée hors du monde. Ses cheveux sont devenus blancs, elle se nourrit de baies, boit l'eau de pluie et dort parmi les arbres. Seule au cœur de la forêt, elle se souvient de son amour perdu. Elle cherche un chemin pour le retrouver.Lors du tournage de son précédent film, Les Enfants d'Isadora, Damien Manivel a été fasciné par le jeu de son actrice Elsa Wolliaston dans le dernier plan du film. « Je lui ai trouvé un accent mystique. Je me suis alors dit qu’il fallait que je fasse un film autour du sacré avec elle. J’ai pensé à la figure de la religieuse, avant de me rendre compte que c’était la sainte qui m’intéressait », explique le réalisateur...
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Qui Ju, une femme chinoise
Qui Ju, une femme chinoise (1992), la critique de B.G
  L’action se situe dans une Chine bien réelle, une Chine au quotidien où Zhang Yimou film avec autant de bonheur l’isolement des campagnes que le grouillement des villes. Il le fait avec un sens descriptif certain, en images simples mais très belles, rehaussées de touches colorées. La narration répétitive, s’enrichit chaque fois d’éléments nouveaux dans sa description d’une justice bancale. Loin d’être un drame réaliste, le film devient, par la grâce d’une mise en scène vive et inventive, une comédie drôle et cocasse – même si elle apparaît parfois douloureuse, tant le personnage de Qiu Ju est attachant...
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Rétrospective F. J. Ossang
Rétrospective F. J. Ossang (1985), la critique de B.G
 J. Ossang est poète, musicien et cinéaste. Héritier du cinéma muet, des situationnistes et de la culture punk, son cinéma revisite, avec une exigence plastique rare, nombre de genres (film noir, road movie, science-fiction). À l’occasion de la restauration de ses films, SOLARIS DISTRIBUTION a le plaisir de proposer le 24 aout 2022, la Trilogie culte de F.J. OSSANG en version numérique restaurée : DOCTEUR CHANCELE TRÉSOR DES ÎLES CHIENNESL’AFFAIRE DES DIVISIONS MORITURI  
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Krypto et les super-animaux
Krypto et les super-animaux (2019), la critique de B.G
  Avec les années, DC a su faire preuve d’originalité pour offrir une grande diversité de genres dans les adaptations cinématographiques des aventures de ses héros. Et alors que le Batman de Matt Reeves offrait un univers sombre et intense, Krypto et les super-animaux propose une aventure colorée et diablement divertissante. Et si un public plus jeune reste clairement visé, le long-métrage, réalisé par Sam Levine et Jared Stern, également au scénario, aidé de John Whittington, ne manquera pas de capter l’attention des adultes accompagnants.Si une certaine raideur peut se remarquer dans les expressions des personnages, elle se fait vite oublier devant les couleurs, les décors et l’esthétique de ses protagonistes...
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Sundown
Sundown (2021), la critique de B.G
  Alors que Nouvel ordre, son film précédent, pourtant Lion d’Argent à la Mostra de Venise en 2020, n’a toujours pas eu les honneurs d’une sortie en salles en France, le réalisateur mexicain Michel Franco nous « revient » avec une nouvelle variation, à peine moins pessimiste, sur le thème de l’explosion en plein vol de la cellule familiale – prétexte à une évocation au scalpel des rapports complexes, ambigus, qu’entretiennent les plus riches avec la réalité sociale sur laquelle ils prospèrent. Le prologue, radical et percutant, installe un malaise qui baigne de bout en bout, de façon diffuse, ce film énigmatique...
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La Petite bande
La Petite bande (2020), la critique de B.G
Au départ, il y a Fouad, Sami, Antoine et Cat. À peine 12 ans et toutes leurs dents, ils usent leurs fonds de culottes sur les bancs de la même école et sont taraudés par les graves préoccupations de leur âge : Sami est secrètement amoureux de Cat, mais Sami ne voit pas que Cat est très, très, vraiment très amie avec Fouad – et réciproquement (évidemment ils ne s’en rendent tout aussi réciproquement pas compte). Antoine, le grand copain et confident de Sami, s’ingénie à faire en sorte que Cat s’intéresse à son pote – ou aide son pote à faire en sorte que Cat s’intéresse à lui, ce qui revient au même...
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Les Minions 2 : il était une fois Gru
Les Minions 2 : il était une fois Gru (2017), la critique de B.G
  Les malicieuses petites créatures jaunes reprennent du service pour la cinquième fois dans cet antépisode de MINIONS. Bonifié par un habile mélange de science-fiction, d’action et de suspense, des clin d’œil à AUSTIN POWERS IN GOLDMEMBER, des références aux films de kung-fu des années 1970 et une trame sonore emballante, l’ensemble offre un divertissement familial agréable. Cela dit, aussi dynamiques et colorées soient-elles, les péripéties du futur savant fou et de ses dévoués serviteurs ne possèdent pas la profondeur de la série DESPICABLE ME. Le strict minimum étant assuré par un message convenu sur l’importance des liens familiaux et sur les bienfaits de la solidarité, délivré à la va-vite dans un dénouement très prévisible...
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Mamma Roma
Mamma Roma (1962), la critique de B.G
  Deuxième film de Pier Paolo Pasolini après Accattone, Mamma Roma est un drame déchirant sur la relation mère-fils, au style encore marqué par le néoréalisme italien, mais élevant déjà la tragédie sociale à une dimension lyrique, voire biblique, propre au cinéaste. Mamma Roma porte un regard sans complaisance sur la lutte pour la survie dans l’Italie de l’après-guerre et met en évidence la fascination qu’a toujours exercée Pasolini sur les marginaux et les démunis...
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As bestas
As bestas (2022), la critique de B.G
Festival ce Cannes 2022 : Cannes première La Galice jusqu'à l'hallali Rodrigo Sorogoyen a acquis en l’espace de quelques années une réputation enviable au sein du cinéma espagnol, européen et désormais mondial. Révélé par son premier film, 8 citas (2008), qu’il signe avec Peris Romano, il accomplit ses premières armes sur plusieurs séries à succès sous le nom de Ruy Sorogoyen, puis revient au grand écran avec Stockholm (2013) qu’il coréalise avec Borja Soler. C’est son premier long métrage en solo, Que dios nos perdone, qui l’impose en décrochant le prix du jury du scénario à San Sebastián en 2016...
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Dédales
Dédales (2021), la critique de B.G
Personnage de flic trouble, secret de la victime, complaisance de la société : sur le papier, Dédales comporte tous les ingrédients du polar classique. Sauf que lorsque le nouveau cinéma roumain s’empare d’un genre cinématographique, c’est rarement pour en livrer une version conforme aux définitions connues, mais plutôt pour procéder à une relecture minutieuse des codes admis. La particularité évidente de Dédales tient à sa structuration en deux parties égales et bien distinctes : les faits d’un côté puis l’enquête de l’autre. Un déroulé chronologique en forme de piège, car en réalité le film n’explore rien de manière linéaire. Et c’est là son tour de force : à la manière d’un palindrome, tout peut s’y lire dans les deux sens...
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François Truffaut, les années d'or
François Truffaut, les années d'or, la critique de B.G
La rétrospective « François Truffaut, les années d’or » propose de découvrir pour la première fois en version restaurée ses sept longs-métrages distribués par les Artistes associés, filiale française de la compagnie américaine United Artists. La collaboration entre cette dernière et les Films du Carrosse, société de production fondée par François Truffaut en 1957, courra sur une décennie, de 1967 (La mariée était en noir) à 1978 (La Chambre verte). Entouré des meilleurs acteurs français de l’époque (Jean-Paul Belmondo, Catherine Deneuve, Isabelle Adjani…), le cinéaste tournera parmi ses films les plus ambitieux, alternant drames d’époque (L’Histoire d’Adèle H...
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Rifkin’s Festival
Rifkin’s Festival (2020), la critique de B.G
  Comme toujours chez Allen, il est difficile de séparer l’auteur du personnage qu’il nous propose de suivre. Même si le Rifkin du titre n’est pas cinéaste, c’est malgré tout un conteur d’histoires, en l’occurrence ici un éternel futur romancier de presque 80 ans, frustré et improductif, mais surtout ancien prof de cinéma à Paris, marié à une femme évidemment plus jeune que lui. Et bien sûr elle, elle en pince à mort pour un cinéaste français, évidemment plus jeune qu’elle, encensé par la critique, qui d’ailleurs la drague avec un naturel tout à fait français et dont elle est l’attachée de presse au festival du film de San Sebastian, où le couple au bord de la rupture se rend avec plaisir ou presque...
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