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Toutes vos critiques :

Sentinelle sud
Sentinelle sud (2020), la critique de B.G
Le mythe du retour du héros, la difficulté de retrouver le monde normal quand on découvre que la vie correspond rarement à ce que la vie est réellement... Le Christian Lafayette de Mathieu Gérault dans Sentinelle sud  est plutôt un antihéros. Christian est un soldat de l’armée française de retour au pays après une mission en Afghanistan qui se retrouve comme ses camarades face à tous les problèmes que pose la réinsertion : trouver un travail, chasser les fantômes, alcoolisme, dépendance à différentes substances, stress post-traumatique...
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I Am Greta
I Am Greta (2020), la critique de B.G
  On connait tous plus ou moins l’histoire de Greta Thunberg, une adolescente de 15 ans qui durant l’été 2018 entama une grève scolaire devant le Parlement suédois contre l’inaction face au changement climatique. Un an plus tard elle faisait la couverture du Time au titre de personnalité de l’année, et des millions d’adolescents partout dans le monde rejoignaient son action...
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I Comete
I Comete (2020), la critique de B.G
  On dit parfois d'un film qu'il déroule son programme, comme enfermé dans une proposition initiale qui dit tout du récit à venir. Bien loin de cet écueil, I COMETE de Pascal Tagnati emprunte une multitude de propositions esthétiques, puisant généreusement dans diverses figures de style pour tracer son propre chemin et déployer un récit singulier.Le temps d'un été, le cinéaste entreprend de saisir à la volée le portrait des habitants d'un village corse. Cadres construits au cordeau, subtiles chorégraphies des personnages, c'est par petites touches que se dessinent les trajectoires d'une myriade d'individus qui prennent vie sous nos yeux sans totalement nous révéler leur intimité...
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Hit the Road
Hit the Road (2021), la critique de B.G
Quinzaine des réalisateurs 2021 Régler son pas sur le pas de son père Panah Panahi a assisté dès son enfance aux repérages et aux tournages des films de son père, Jafar Panahi, ou d’Abbas Kiarostami. Travaillant ensuite comme assistant réalisateur et opérateur, il a appris le métier sur le terrain, secondant Jafar Panahi sur ses derniers films, de l’écriture à la postproduction. Pour son premier long métrage en tant que réalisateur, “le road-movie d’une famille extravagante vers une destination secrète”, Panah Panahi a choisi de tourner en se rapprochant de la frontière turque, quittant ainsi peu à peu une zone désertique pour des paysages plus vallonnés et verdoyants...
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Le Secret de la cité perdue
Le Secret de la cité perdue (2021), la critique de B.G
  Loretta Sage, romancière brillante mais solitaire, est connue pour ses livres mêlant romance et aventures dans des décors exotiques. Alan, mannequin, a pour sa part passé la plus grande partie de sa carrière à incarner Dash, le héros à la plastique avantageuse figurant sur les couvertures des livres de Loretta. Alors qu'elle est en pleine promotion de son nouveau roman en compagnie d'Alan, Loretta se retrouve kidnappée par un milliardaire excentrique qui est persuadé qu'elle pourra l'aider à retrouver le trésor d'une cité perdue évoquée dans son dernier ouvrage. Déterminé à prouver qu'il peut être dans la vraie vie à la hauteur du héros qu'il incarne dans les livres, Alan se lance à la rescousse de la romancière...
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La Ruse
La Ruse (2021), la critique de B.G
  Disons d’emblée que, pour ce film de guerre et d’espionnage haletant et facétieux, on avait une préférence pour le titre original, Operation Mincemeat, que l’on peut traduire littéralement par « Opération Chair à pâté », nom de code amusant choisi par ce sacré Churchill lui-même pour désigner une opération militaire très sérieuse et de haute envergure, qui fit basculer peut-être le cours de la Seconde Guerre Mondiale, et par là même celui de notre xxe siècle.En 1943, les Alliés sont devant un défi de taille. Après leur victoire en Afrique du Nord face aux chars de Rommel, il leur faut réussir à reposer le pied sur le continent européen...
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La Femme du fossoyeur
La Femme du fossoyeur (2021), la critique de B.G
Cannes 2022 : semaine de la critique Une ode à l’amour “Je suis issu d’une nation de poètes et de conteurs. En Somalie, j’ai grandi en écoutant toutes sortes de poèmes et d’histoires, principalement des contes de fées. J’ai donc été très tôt passionné par les contes, c’est pourquoi je me considère davantage comme un conteur que comme un cinéaste.” En quelques mots, Khadar Ayderus Ahmed résume son parcours fait de visionnages et de lectures – “j’ai regardé beaucoup de films. J’ai lu différents livres sur l’écriture de scénarios” – puis de passage à la pratique – “j’ai pris une mini-caméra et j’ai commencé à filmer les membres de ma famille et mes amis...
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L'Affaire Collini
L'Affaire Collini (2019), la critique de B.G
Un homme plus tout jeune (on apprendra vite que c’est le Collini du titre) entre dans une suite, au quatrième étage d’un hôtel de luxe berlinois, et abat de trois balles dans la tête Hans Meyer, PDG renommé, personnalité respectée de la haute société allemande. Puis l’homme quitte la chambre, prend l’ascenseur pour regagner le hall et demande à la réceptionniste d’appeler la police. « Chambre 400. Il est mort. »Le jeune avocat Caspar Leinen – il s’est inscrit au barreau 42 jours plus tôt – est commis d’office pour assurer la défense de l’assassin présumé...
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Ghost Song
Ghost Song (2021), la critique de B.G
On ne compte plus le nombre de documentaires sur les grandes villes américaines que sont New York, Los Angeles ou Detroit, épicentres des histoires migratoires, politiques et culturelles du Nouveau Monde. Pourtant aujourd’hui, c’est probablement en regardant plus vers le sud des États Unis que l’on peut prendre le pouls de cette nation. Houston au Texas, la ville qui a vu naître George Floyd, Beyoncé ou encore Wes Anderson, est tout à fait représentative de ce phénomène.C’est là que le réalisateur français Nicolas Peduzzi a posé sa caméra en 2019. Au hasard de ses déambulations nocturnes, portées par les lumières et les sons de la ville, il rencontre trois personnages étonnants...
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La Colline où rugissent les lionnes
La Colline où rugissent les lionnes (2020), la critique de B.G
La Colline où rugissent les lionnes est le premier film kosovar programmé à Utopia ! La filmographie de ce pays est peu prolixe et pour cause : le minuscule Kosovo, enclavé dans les Balkans, n’existe que depuis 2008 et encore, il peine à compter comme tel puisqu’à l’heure qu’il est, ni l’ONU ni l’UE ne reconnaissent sa souveraineté.Trois amies, encore un pied dans l’adolescence, trainent des après-midi entiers sur une colline ou dans les lieux défraîchis de leur village, dans une douce lumière de fin d’été. Bien plus qu’elles ne trompent l’ennui, elles fuient leur environnement familial à la faveur de leur belle et solide amitié. Car ici la loi du patriarcat frappe fort, en toute impunité...
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Jean-Pierre Mocky, l'affranchi
Jean-Pierre Mocky, l'affranchi, la critique de B.G
- LA TÊTE CONTRE LES MURS 1h32 (1958),visa d'exploitation : 20780 - LES DRAGUEURS 1h18 (1959),visa d'exploitation : 21883 - UN DRÔLE DE PAROISSIEN 1h30 (1963),visa d'exploitation : 27317 - LA GRANDE FROUSSE (LA CITE DE L'INDICIBLE PEUR) 1h35 (1964),visa d'exploitation : 28925 - SOLO 1h27 (1969),visa d'exploitation : 35534 - LE TÉMOIN 1h40 (1978),visa d'exploitation : 48650 - LITAN 1h28 (1981),visa d'exploitation : 53332 - À MORT L'ARBITRE ! 1h22 (1984),visa d'exploitation : 57760 - AGENT TROUBLE 1h30 (1987),visa d'exploitation : 65007
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Coda
Coda (2021), la critique de B.G
  Le titre, CODA, est l'acronyme de Child of deaf adult (que l'on peut traduire par « enfant entendant de parents sourds » Le synopsis de ce film vous semble familier ? C’est normal. CODA est le remake américain de La famille Bélier, immense succès du cinéma français en 2015. Cette nouvelle version, réalisée par Siân Heder (Tallulah), a pratiquement tout raflé au festival de Sundance cette année dans la section des longs métrages dramatiques : meilleur film, meilleure réalisation et prix du public, soit plus que toute autre production dans l’histoire du festival. Ce succès a d’ailleurs déclenché une enchère de haut vol entre différents distributeurs, finalement gagnée par Apple TV+...
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Allons enfants
Allons enfants (2021), la critique de B.G
  Le lycée Turgot, établissement bien coté installé dans le troisième arrondissement de Paris, tente un pari audacieux : intégrer des élèves de quartiers populaires pour briser la spirale de l’échec scolaire grâce à la danse hip hop. Expérience unique en France, partant du souhait que tous les élèves, d’où qu’ils viennent et dans un esprit de mixité sociale, accèdent à la culture et aux arts, et améliorent par là même leurs résultats dans les matières classiques...
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Murina
Murina (2021), la critique de B.G
Quinzaine des réalisateurs 2021 L’année des murènes  Après avoir été primée à Berlin mais aussi au festival Premiers Plans d’Angers avec son court métrage Into the Blue (2017),Antoneta Alamat Kusijanović développe Murina en passant notamment par la Résidence du Festival de Cannes. “J’ai voulu explorer les tensions d’une famille envahie par un étranger, un marginal qui pousse la force intérieure d’une jeune fille à affronter les limites et les codes qu’elle a connus toute sa vie” , raconte la cinéaste croate, qui a voulu aussi aborder la thématique du chauvinisme, “si profondément ancré dans notre société que nous le confondons souvent avec notre culture”...
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Un monde pour Julius
Un monde pour Julius (2021), la critique de B.G
Fin des années 1950. Julius est un jeune garçon d’une famille de la classe aisée de Lima. Insouciant, il voit son monde s’ébranler lorsqu’il perd sa sœur aînée Cinthia. Un événement traumatique qui le fait brutalement sortir de l’enfance et découvrir les réalités du monde dans lequel il vit. Car autour de lui, le Pérou connaît de profondes mutations économiques et sociales. À mesure qu’il grandit, Julius va peu à peu perdre ses illusions sur la société qui l’entoure, basée sur des inégalités criantes entre les nantis et les laissés-pour-compte.Ce beau film délicat et émouvant, d’une grande finesse, est l’adaptation très réussie du premier roman de l’écrivain péruvien Alfredo Bryce Echenique, publié en 1970...
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Un monde pour Julius
Un monde pour Julius (2021), la critique de B.G
Fin des années 1950. Julius est un jeune garçon d’une famille de la classe aisée de Lima. Insouciant, il voit son monde s’ébranler lorsqu’il perd sa sœur aînée Cinthia. Un événement traumatique qui le fait brutalement sortir de l’enfance et découvrir les réalités du monde dans lequel il vit. Car autour de lui, le Pérou connaît de profondes mutations économiques et sociales. À mesure qu’il grandit, Julius va peu à peu perdre ses illusions sur la société qui l’entoure, basée sur des inégalités criantes entre les nantis et les laissés-pour-compte.Ce beau film délicat et émouvant, d’une grande finesse, est l’adaptation très réussie du premier roman de l’écrivain péruvien Alfredo Bryce Echenique, publié en 1970...
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Qui à part nous
Qui à part nous (2021), la critique de B.G
  La première séquence nous rappelle une période que nous aimerions tous oublier : plusieurs jeunes gens se retrouvent à travers leurs écrans (Covid oblige) et semblent ne pas s’être vus depuis fort longtemps. Mais on comprend de suite que quelque chose de fort les a pourtant reliés à un moment décisif de leurs vies. Jonás Trueba leur annonce une grande nouvelle : ça y est, le film est terminé. Il a enfin achevé le montage. Il dure 3h40. Les réactions ne se font pas attendre : « Trois heures ?! Mais qui va aller le voir ?! ». Jonás Trueba de répondre « faisons confiance au public, c’est une expérience très immersive »...
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Le Monde après nous
Le Monde après nous (2021), la critique de B.G
C’est fou ce qu’il peut y avoir comme histoires dans un seul film d’1h25 ! L’histoire d’un jeune écrivain sans le sou qui aimerait être publié pour vivre enfin de son art. L’histoire d’un petit gars de province, « issu d’un couple mixte », qui tente de survivre dans un Paris gentrifié de tous les côtés. Il sera aussi question d’un amour naissant, d’un co-locataire au cœur aussi balèze que son tour de taille et de quelques techniques de vente pour faire acheter à des bobos friqués des montures de lunettes chic et branchées...
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Les Animaux fantastiques : Les secrets de Dumbledore
Les Animaux fantastiques : Les secrets de Dumbledore (2019), la critique de B.G
  Ce nouvel antépisode de la saga Harry Potter se passe dans les années 1930, où planent des airs de populisme et de guerre à venir. Alors que le féroce Gellert Grindelwald (Mads Mikkelsen) rallie de plus en plus de partisans, Albus Dumbledore (Jude Law) confie à Norbert Dragonneau (Eddie Redmayne) et ses acolytes la mission de mettre un frein à sa dangereuse ascension. Toujours ponctué d’humour, ce troisième opus de la saga – signé comme les deux précédents David Yates (qui a également réalisé les quatre derniers films Harry Potter) vient aussi plongercette série spin-off dans un univers un peu plus sombre que les précédents. La franchise prend un virage très politique, alors que le nouveau Suprême, dirigeant du monde des Sorciers, doit être élu...
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Morbius
Morbius (2019), la critique de B.G
  Ce film fantastique est inspiré d’un personnage de l’univers Marvel. Il raconte la métamorphose d’un médecin qui tente de trouver un remède à sa maladie et qui s’avère en lutte contre son alter ego. L’accent est mis sur les images de transformations, tandis que Morbius passe de l’homme rachitique et diminué physiquement à la créature monstrueusement carnassière qui attaque ses proies sans ménagement. Filmées de manière frénétique alors que le vampire virevoltant se jette sur ses adversaires, les agressions sont quant à elles peu détaillées et laissent voir de brefs plans de cadavres. Le récit est servi dans un climat sombre où l’humour auquel nous a habitués Marvel se fait totalement absent.    
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