Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Thor : Le Monde des ténèbres
Thor : Le Monde des ténèbres (2013), la critique de Kev44600
  En 2011, Kenneth Branagh mettait en scène un film qui se nomme Thor. Introduction du personnage qui n'est autre que le dieu du tonnerre, Thor était un film très médiocre à cause d'une réalisation inadaptée à un film d'action et d'une esthétique très particulière. Fort heureusement, l'année passée arriva un film qui répond au nom de The Avengers et ce dernier a littéralement dépoussiéré l'image de Thor et de son frère Loki. Il fallait donc remettre les pendules à l'heure avec un film plus sombre et au ton plus dramatique. C'est maintenant chose faite avec Thor : Le Monde des Ténèbres, réalisé par Alan Taylor, réalisateur à qui l'on doit surtout plusieurs épisodes de la série Game of Thrones...
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Snowpiercer - Le Transperceneige
Snowpiercer - Le Transperceneige (2013), la critique de Kev44600
Réalisateur de l'excellent The Host, film de monstre duquel ressortait une véritable pâte esthétique mélangeant environnements réalistes et effets spéciaux grossiers (dans le bon sens du terme), Bong Joon Ho c'est très rapidement imposé comme étant un réalisateur à suivre de près. Après avoir pris du recul en mettant en scène un drame intimiste nommé Mother, Bong Joon Ho revient à son meilleur niveau avec le cinéma qui a fait de lui un réalisateur confirmé...
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Blood Ties
Blood Ties (2012), la critique de Kev44600
Pour son cinquième long-métrage en tant que réalisateur, Guillaume Canet a décidé de s'exporter aux États-Unis comme sa femme a pu le faire il y a déjà plusieurs années après le succès mondial du film La Môme. Remake (même si le réalisateur n'aime pas ce terme) du film français Les Liens du Sang réalisé par Jacques Maillot dans lequel on retrouvait déjà un certain Guillaume Canet en tant qu'acteur principal, Blood Ties est ce qu'on appelle un remake inutile, sans pour autant être un mauvais film (loin de là)...
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Workers
Workers (2013), la critique de B.G
On le sait depuis Buñuel, le cinéma mexicain sait dresser un portrait féroce de sa société et particulièrement de son extravagante bourgeoisie. Et on le sait depuis Zapata, les Mexicains peuvent avoir de très violentes mais très légitimes colères envers ceux qui prétendent les commander. Workers, grand film de lutte des classes cruel et pince-sans-rire, rassemble ces deux talents : une description terrifiante de l’inégalité sociale (le Mexique, pays pourtant en voie de développement, pouvait se vanter en 2012 de compter parmi les siens l’homme le plus riche du monde… avant qu’il ne soit détrôné de nouveau en 2013 par Bill Gates) et la vision d’une sourde violence des exclus qui menace d’exploser...
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Un château en Italie
Un château en Italie (2012), la critique de B.G
Le château, c'est celui où la réalisatrice a grandi, même que sa mère, qui joue sa mère dans le film, l'a remeublé pour l'occasion, puisqu'il y a longtemps que la famille ne l'habite plus. Son frère ne joue pas son frère dans le film et pour cause : on le voit mourir doucement du sida… Mais l'amoureux de Louise dans le film, Nathan, est joué par Louis Garrel, qui fut son amoureux… Alors fatalement, on ne vous le cachera pas, il y a beaucoup d'aspects autobiographiques et intimes dans ce nouveau film de Valéria Bruni Tedeschi...
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Le Médecin de famille
Le Médecin de famille (2012), la critique de B.G
Nous sommes en Patagonie au début des années 60. Sur une route qui mène à la ville de Bariloche, Enzo, sa femme Eva et ses trois enfants prennent dans leur voiture un homme distingué d'origine allemande, tout juste arrivé dans la région. Enzo, par ailleurs créateur de poupées artisanales, vient d'ouvrir un hôtel en bordure du grandiose Lac Nahuel Huapi. Et l'étrange étranger, qui se présente sous le nom de Hector Gregor, demande d'en devenir le premier client...
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Kashima Paradise
Kashima Paradise (1973), la critique de B.G
Enquête au scalpel sur la société japonaise, mais aussi grand film d’action, Kashima Paradise est un monument du cinéma direct. Il démontre comment les traditions ancestrales de la société japonaise ont été utilisées par le capital pour servir de moteur aux mutations sociales et politiques. Ce film dénonce les violents affrontements entre les forces de l’ordre et les paysans qui refusent de vendre leurs terres au profit de l’expansion économique du pays. Cependant, les officiels japonais, par la violence ou par la ruse, surmontent ces difficultés...
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Heimat - Chronique d'un rêve / L'Exode
Heimat - Chronique d'un rêve / L'Exode (2013), la critique de B.G
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Grandir
Grandir (2013), la critique de B.G
Ô Heureux Jours ! Devenu GRANDIR ces heureux jours n’en demeurent pas moins le véritable enjeu de la cinéaste. Tourné sur une période de 10 ans le dernier film de Dominique Cabrera, plus qu’un documentaire est une véritable intrusion à l’intérieur d’une famille, la sienne, avec ses naissances, ses deuils, ses fêtes et anniversaires. On en oublie la caméra car par la subtilité du montage, c’est une à véritable fiction que Dominique Cabrera nous convie en nous présentant les membres de sa famille, des Etats-Unis à la France de la France à l’Algérie...
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Nos héros sont morts ce soir
Nos héros sont morts ce soir (2012), la critique de B.G
Un film qui rend hommage au cinéma noir français d'après-guerre, déjà ça attire l’attention… Pas vraiment un polar, pas non plus un film sur le catch, malgré l'affiche, les photos, les costumes, les masques… Plutôt une variation sur le bien et le mal et leur représentation, le noir et le blanc et leur symbolique, l'amour et l'amitié et leurs limites… Le noir et blanc magnifique, la reprise des codes du film de gangsters installent une atmosphère singulière, entre rêve et réalité. Quant aux acteurs, premiers ou seconds rôles, ils composent une galerie de « tronches » qui peuplent à merveille l'univers mélancolique de David Perrault...
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Le Fond de l'air est rouge
Le Fond de l'air est rouge (1977), la critique de B.G
archives... De l’ébullition de 68 et des années qui suivirent, plus précisément de 1967 à 1977, Chris Marker a puisé dans des milliers de mètres de documents passionnants et composé une fresque extraordinaire, d’une intensité rare, d’une richesse à vous donner le vertige...
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Junkopia
Junkopia (1981), la critique de Utopia
Une journée, de l'aube au soir, sur la plage d'Emeryville à San Francisco, où des artistes non identifiés laissent, à l'insu de tout le monde, quelques signes fabriqués avec ce que la mer abandonne.
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La Jetée
La Jetée (1962), la critique de Utopia
« Ceci est l'histoire d'un homme marqué par un souvenir d'enfance ». Enfant, le héros se rend souvent avec ses parents à l'aéroport d'Orly. Un jour, il assiste à un événement dramatique qui va le marquer, mais qu'il ne comprendra que plus tard. Un homme meurt sous les yeux d'une femme dont il gardera en mémoire les traits. Puis la Troisième Guerre mondiale survient qui détruit toute la surface de la Terre. La crise des missiles de Cuba est le point historique culminant de cette période. Moins de vingt ans après Hiroshima et Nagasaki, la Guerre Froide a atteint son paroxysme. Une guerre nucléaire mondiale est de l’ordre du possible...
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Diana
Diana (2012), la critique de Arnaud
Diana, ce n'est pas un biopic, ce n'est pas une biographie, c'est l'histoire d'une princesse, pardon, Princesse Une petite page de l'histoire de Lady Diana vue par un réalisateur. Les anglais n'apprécient guère cette mise en scène et parlent "d'accident cinématographique" en visant directement Olivier Hirschibiegel. Naomi Watts est grande, une composition qui lui sied à merveille, sans fausse note, permettant au spectateur de s'imprégner du personnage mythique de Lady Di...
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L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet
L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet (2013), la critique de B.G
Mes (toutes) jeunes années en relief T.S. Spivet jeune garçon surdoué de 10 ans habite avec ses parents, sa sœur et son frère jumeau dans une ferme isolée du Montana. Tandis que le père, bourru mais au fond sympa, que la mère collectionne les insectes de toutes sortes, la sœur en pleine crise d’ado, donc normale et le frère qui n’en rate pas une, lui vient d’inventer la machine au mouvement perpétuel. C’est alors que contre toute attente son invention vient de remporter le prix Baird et doit être présentée à l’Institut Smithsonian de Washington… Malgré le drame familial qui va frapper la famille, T.S...
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9 mois ferme
9 mois ferme (2013), la critique de ccinema!
9 mois ferme est un bon divertissement. Albert Dupontel a su allier humour, et originalité. En effet, le scénario et la réalisation ne sont pas courants et changent de ce que l’on peut voir au cinéma habituellement. Avec son style bien à lui, Albert Dupontel nous raconte l’histoire d’une juge, psychorigide, et fière de l’être, enceinte d’un criminel « psychopathe ». Il utilise des effets décalés, des personnages très charismatiques, comme l’excellent Christian Hecq dans le rôle du lieutenant de police ou encore, Michel Fau dans celui du gynécologue, ce qui rajoute au scénario un comique de bande dessinée...
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Haewon et les hommes
Haewon et les hommes (2013), la critique de B.G
Petite musique de chambre Haewon, étudiante brillante à la beauté rare, s’endort dans un café. Harassée, elle se sent abandonnée par sa famille et la relation amoureuse qu’elle entretient avec l’un de ses professeurs ne lui convient plus. Il n’y a pas de petit ou de grand Hong Sang-son, le cinéaste de film en film est égal à lui-même. Une petite musique légère empreinte d’une douce mélancolie...
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Gravity
Gravity (2013), la critique de B.G
Le grand silence Au cours d’une mission spatiale destinée à réparer le télescope Hubble le docteur Ryan Stone, scientifique et son commandant de mission Matt Kowalsky en train de s’affairer à l’une de leurs tâches lorsque leur navette est pulvérisée par les débris de la destruction d'un satellite hors d'usage qui a propagé des fragments de métal coupants à travers l'espace… Alors que la navette est hors d’usage, perdus dans l’espace, comment vont-ils rentrer ? Sujet qui s’apparente au film “Les Naufragés de l’Espace“ (Marooned) de John Sturges, Gravity est un thriller unique en son genre avec des effets visuels qui vont révolutionner le cinéma...
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Prince of Texas
Prince of Texas (2013), la critique de B.G
Étrange no man's land Alvin et Lance plus ou moins beaux-frères, la sœur de l’un étant l’amie de l’autre, sont deux employés de l’équipement qui ont pour mission de repeindre les bandes jaunes et d’installer les réflecteurs sur une route ravagée par des feux de forêt, au cœur du Texas lors de l’un de ces incendies gigantesques que connaissent régulièrement les États-Unis. Remake d’un film islandais de Hafsteinn Gunnar Sigurðsson encore inédit chez nous, le film est la cohabitation entre deux personnages que finalement tout oppose, l’un discret aimant la solitude, l’autre fêtard qui a hâte de voir arriver le week-end pour ”tremper le biscuit ” selon son expression...
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Robert sans Robert
Robert sans Robert (2011), la critique de B.G
Robert sans Robert n’est pas un film sur Robert Guédiguian. Robert sans Robert est une invitation au voyage, en totale liberté, sans but, sans démonstration, sans thèse, dans les films d’un des auteurs les plus passionnants de notre cinéma – un de ceux qu’on a adoré voir, longtemps avant la reconnaissance éclatante de Marius et Jeannette, débuter, essayer, recommencer, se planter parfois, mais y aller encore et encore, avec une foi dans le cinéma qui semble ne jamais devoir s’éteindre, une passion qui force l’admiration...
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