Accueil » Les critiques de films proposées par les membres

Toutes vos critiques :

Partir ?
Partir ? (2019), la critique de B.G
  La réalisatrice Mary-Noël Niba a choisi de s'intéresser aux migrants qui, après avoir réalisé leur rêve d'exil, décident finalement de rentrer chez eux. Ils racontent dans le film "Partir ?" leurs parcours semés de désillusions et de souffrances Récompensée en 2019 au festival "Écrans noirs" de Yaoundé, elle explique pourquoi elle a donné la parole à celles et ceux qui ont fini par revenir. Face au "mythe de l'Europe" entretenu, elle estime qu'il faut réussir à faire de l'Afrique un eldorado...
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Aline
Aline (2020), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : hors compétition Au nom de Dieu C’est par admiration inconditionnelle pour Céline Dion que Valérie Lemercier a porté à l’écran le beau conte de fées vécu par Aline Dieu, chanteuse à voix née dans une famille nombreuse et pauvre du Québec, qui tombe en amour pour son impresario avant de devenir une star mondiale en interprétant la chanson oscarisée My Heart Will Go On de Titanic (1997) de James Cameron. Ce biopic non autorisé est aussi une merveilleuse success story, dont la réalisatrice tient elle-même le rôle-titre face à des partenaires canadiens, parmi lesquels Sylvain Marcel et Danielle Fichaud, interprètes respectifs de l’ange gardien Guy-Claude (évidemment inspiré par René Angélil) et de la mère poule Sylvette...
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Soy Cuba
Soy Cuba (1964), la critique de B.G
  Ce film est signé de l’immense cinéaste soviétique Mikhail Kalatozov, artiste emblématique du dégel, Palme d’Or en 1958 à Cannes avec Quand passent les cigognes, et qui s’est retrouvé à Cuba à la faveur d’une commande pour célébrer la jeune révolution castriste, et qui en tirera un poème flamboyant et étourdissant dont la vraie héroïne est peut-être avant tout la caméra virevoltante du chef-opérateur et vieux complice de Kalatozov, Sergueï Ouroussevski, et ses plans séquences surréalistes qui laissent aujourd’hui encore pantois.
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Cry Macho
Cry Macho (2021), la critique de B.G
Fort d'une vie mouvementée, Mike aspire au calme et à la sérénité. Un ami qui l'a secouru lors d'un passage difficile de son existence lui demande une faveur : de se rendre au Mexique pour ramener son fils Rafael dont il est sans nouvelle depuis plusieurs années. Le vieil homme accepte, retrouvant d'abord la mère de l'enfant qui n'est pas en bons termes avec sa progéniture. Puis Mike tombe sur l'adolescent turbulent lors d'un combat clandestin d'animaux. Rafael décide de l'accompagner, à condition qu'il puisse amener son coq Macho. Sur le chemin du retour, ils auront l'occasion de faire connaissance au détour des caprices de la route et de rencontres fortuites...
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Tre piani
Tre piani (2019), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : compétition Folies bourgeoises Venu pour la première fois en sélection officielle au Festival de Cannes en 1978 avec Ecce Bombo, un brûlot tourné en Super 8 qui lui a valu d’être comparé à Jean-Luc Godard, Nanni Moretti a ensuite obtenu le grand prix spécial du jury à la Mostra de Venise pour Sogni d’oro, en 1981, et un Ours d’argent à Berlin grâce à La messe est finie, en 1986. Il a reçu en 1994 le prix de la mise en scène à Cannes avec Journal intime dont la suite, Aprile, y a aussi été présentée en 1998. Palme d’or en 2001 pour La chambre du fils, le président du jury 2012 et lauréat du Carrosse d’or 2004 y a aussi montré Le caïman (2006), Habemus Papam (2011) et Mia madre (2015)...
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Many Saints of Newark - Une histoire des Soprano
Many Saints of Newark - Une histoire des Soprano (2019), la critique de B.G
  Anthony Soprano devient un homme dans une époque fort tumultueuse de l'histoire de Newark. La toute-puissante famille DiMeo, qui exerce une emprise sur la ville, doit affronter des rivaux qui se manifestent de toutes parts. Dans ce contexte, Anthony suivra les enseignements de son oncle, Dickie Moltisanti, un homme charismatique qui a toutefois de la difficulté à gérer ses responsabilités professionnelles et personnelles. Bien qu'impressionnable, Anthony prendra rapidement le contrôle de la mafia, pour finalement devenir le très respecté et craint Tony Soprano.À l'été 1967, des émeutes raciales, causées par l'arrestation injustifiée et brutale d'un chauffeur de taxi noir, embrasent la ville de Newark, au New Jersey...
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Les Éternels
Les Éternels (2019), la critique de B.G
  Des êtres immortels nommés Éternels ont été envoyés sur Terre il y a 7000 ans afin de protéger la race humaine de créatures sanguinaires appelées Déviants. Le groupe d'individus aux pouvoirs exceptionnels avait également pour mission d'aider l'espèce humaine à évoluer et à développer de nouvelles connaissances. Le tout sans jamais intervenir dans ses conflits. Depuis des siècles, les Éternels vivent une vie rangée parmi les mortels, séparés les uns des autres. Mais une série de tremblements de terre annonçant le retour d'un ancien ennemi les force à se réunir, et à protéger les habitants de la planète bleue d'un autre cataclysme...
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Burning Casablanca (Zanka Contact)
Burning Casablanca (Zanka Contact) (2020), la critique de B.G
  « Tarantino et Leone sont Marocains ! J’ai grandi avec eux : dans ma tête, le souvenir de leurs films est mêlé aux souvenir de mon enfance… Pour moi c’était évident : Leone était berbère… Et je le dis, Tarantino, il est Casaoui ! » Ismaël El IrakiIl y a dans ce film l’énergie brute de ceux qui ne veulent plus perdre de temps, un souffle de vie qui emporte tout sur son passage...
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Last Night in Soho
Last Night in Soho (2019), la critique de B.G
  Vous avez adoré Shaun et les zombies, Super flic et Le dernier pub avant la fin du monde ? Last Night in Soho est à 100 lieues de la trilogie Cornetto qui a fait connaître Edgar Wright. L’humour s’est largement éclipsé, mais, rassurez-vous, le sang et l’horreur sont toujours présents. Plus proche de son Baby Driver, ce nouveau film du réalisateur et scénariste britannique se prend beaucoup plus au sérieux, cependant il ne manque pas de panache.Éloïse (Thomasin McKenzie) est une jeune et naïve aspirante styliste qui quitte sa campagne — oserait-on dire son Sandford ? — pour aller étudier la mode dans la grande ville. Du genre introverti, elle est une fan inconditionnelle des années 1960, et préférerait vivre dans le passé...
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Compartiment n°6
Compartiment n°6 (2021), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : compétition Voyage surprise  Lauréat du prix Un certain regard pour son premier long, Olli Mäki, le réalisateur finlandais Juho Kuosmanen a signé plusieurs courts métrages, dont Roadmarkers (2007) qui lui a valu la 3e place du prix de la Cinéfondation à Cannes 2008, Citizens, prix Arte aux Rencontres du festival Premiers plans d’Angers, ainsi qu’un moyen, The Painting Sellers (2010), film de fin d’études de l’université Aalto lui octroyant cette consécration importante deux ans plus tard et une diffusion dans plus d’une dizaine de pays...
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Les Olympiades
Les Olympiades (2020), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : compétition Trois filles et un garçon Prix du scénario pour Un héros très discret en 1996, puis grand prix du jury pour Un prophète en 2009, Jacques Audiard a aussi présenté à cannes De rouille et d’os en 2009, avant d’y obtenir la Palme d’or pour Dheepan en 2015. Il possède en outre déjà à son palmarès une dizaine de César. Les Olympiades s’attache aux chassés-croisés de trois filles et un garçon dans le quartier chinois du XIIIe arrondissement de Paris...
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Van Gogh
Van Gogh (1991), la critique de B.G
  « Rien de moins confortable que ce Van Gogh, qui enivre, tourmente, apaise puis vous tombe dessus sans prévenir. […] Portrait tumultueux et possible autoportrait de Maurice Pialat (peintre dans sa jeunesse), l’œuvre évite toute vision lyrique et fiévreuse de la création. […] Aux torsions des toiles, Pialat répond par des blocs de séquences entrechoqués. Une forme qui paraît façonnée à mains nues. Un chaos dompté. À la croisée du naturalisme et de l’impressionnisme, le cinéaste fait la part belle aux paysages, aux corps féminins, aux gens du peuple. Et à Dutronc. Visage émacié, dos courbé, l’acteur porte haut la fatigue de créer. » Jacques Morice, telerama.fr
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Albatros
Albatros (2019), la critique de B.G
Même si comparaison n’est pas raison, et même si Xavier Beauvois en a marre paraît-il qu’on ramène toujours sa filmographie au multi-récompensé Des hommes et des dieux, on ne peut s’empêcher de penser que le sous-officier de gendarmerie d’Albatros, superbement incarné par Jérémie Rénier, témoigne de cette abnégation, de ce sens du devoir, de cette empathie naturelle que les moines de Tibérine manifestaient dans l’exercice de leur sacerdoce au cœur de la Kabylie…Mais revenons à ce très beau Albatros qui nous occupe aujourd’hui. Nous sommes à Etretat, petite ville côtière bien connue des touristes et des fans d’Arsène Lupin...
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La Fracture
La Fracture (2020), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : compétition Blouses blanches et Gilets jaunes Formée par Antoine Vitez et Michel Bouquet au conservatoire, Catherine Corsini a présenté à Cinémas en France Les amoureux, en 1994, et son téléfilm Jeunesse sans Dieu, en 1996, mais aussi, cette même année, À toute vitesse de Gaël Morel comme coscénariste. En 1999, La nouvelle Ève lui a valu la reconnaissance du public et a rapporté à Karin Viard le César de la meilleure actrice. Après avoir montré La répétition en compétition à Cannes en 2001, elle a dévoilé Trois mondes à Un certain regard en 2012, puis a signé La belle saison, primé à Locarno en 2015, et Un amour impossible (2018)...
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Une affaire de femmes
Une affaire de femmes (1988), la critique de B.G
  Une affaire de femmes est l’un des plus grands succès de Claude Chabrol. Un million d’entrées en France, trois nominations aux César, Coupe Volpi de la meilleure actrice pour Isabelle Huppert à la Mostra de Venise, le réalisateur étant lui-même récompensé à deux reprises à ce même festival. Ceci sans compter les nominations et autres récompenses diverses (à Bogota, à Boston, aux Golden Globes, aux David di Donatello…), le film est un triomphe à travers le monde et la critique est très largement conquise...
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Halloween Kills
Halloween Kills (2019), la critique de B.G
  Laurie Strode, sa fille Karen et sa petite fille Allyson sont persuadées que le psychopathe Michael Myers a péri dans l'incendie de leur maison. Hélas non : les pompiers venus sur place seront les nouvelles victimes du tueur sanguinaire. Grièvement blessée par un coup de couteau, Laurie apprend la mauvaise nouvelle. Malgré sa blessure, elle rassemble ses forces pour enfin se débarrasser du monstre masqué. Elle tente de convaincre la ville entière qui décide de la suivre et de se soulever pour mettre le tueur en série hors d'état de nuire. Elle mène la lutte avec sa fille et sa petite-fille, et une poignée de survivants...
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La Jeune fille et l'araignée
La Jeune fille et l'araignée (2021), la critique de B.G
  Lisa est heureuse d'avoir trouvé son chez-elle. Après des années de colocation, elle quitte l'appartement qu'elle partageait avec Mara pour aller vivre seule. Entre les cartons, les meubles et la dé-pendaison de crémaillère, son déménagement opère un grand bouleversement. Pour sa colocataire Mara, il entraîne un enchaînement de troubles émotionnels. Pendant deux jours, avec l'aide des amis, de la famille et des voisins, les cartons seront emballés, les meubles démontés, les désirs et les craintes exposés.Huit ans après la présentation de leur premier film, L'Étrange Petit Chat, au Forum de la Berlinale et à l'ACID de Cannes en 2013, les frères Ramon et Sylvan Zürcher sont de retours en salles avec La Jeune Fille et l'araignée...
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Les Saints innocents
Les Saints innocents (1984), la critique de B.G
  Dans les années 1960, durant le franquisme, une famille de paysans espagnols vit sous la tutelle d’un puissant propriétaire terrien. Cette vie de perdants, cette famille l’assume avec calme et résignation. Mais un fait anodin va troubler le cours normal de cette triste vie.Nouvelle adaptation d'un livre de Miguel Delibes, Les Saints innocents, de Mario Camus, est un « film de paysan » dépeignant l'Espagne rurale sous Franco. Succès surprise à sa sortie en 1986, le film est resté près d'un an et demi à l'affiche : « le film a fait l’effet d’une bombe, tout le monde nous a félicités » se souvient Mario Camus. Quant au livre, il est publié après 15 ans de travail, six ans après la mort de Franco qui censurait les arts...
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Le Chemin
Le Chemin (1964), la critique de B.G
  Dans les années 1950, le jeune Daniel – surnommé le « Hibou » – vit dans le village de Candeleda. Son père décide de l’envoyer étudier en ville car il espère pour lui un avenir meilleur. Seulement Daniel ne veut pas partir. Son village est tout pour lui : les paysages, ses habitants et la vie quotidienne rythment ses journées. Accompagné de ses amis le « Bouseux » et le « Teigneux », Daniel joue, s’amuse et observe le monde curieux des adultes. Nous partageons avec lui ses derniers jours d’enfance heureuse.Ana Mariscal aborde avec réalisme le passage à l’adolescence à travers l’exode rural, qui a contraint beaucoup d’Espagnols à migrer vers les villes. Tourné en décors naturels, Le chemin n’a jamais été projeté en salle à l’époque...
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The French Dispatch
The French Dispatch (2020), la critique de B.G
Festival de Cannes 2021 : compétition Dernières nouvelles Cinéaste culte biberonné au cinéma européen, Wes Anderson revient à Cannes neuf ans après y avoir présenté Moorise Kingdom en ouverture. On lui doit notamment Bottle Rocket (1996), Rushmore (1998, Independent Spirit Award du meilleur réalisateur), La famille Tenenbaum (nommé à l’Oscar du meilleur scénario original en 2002), La vie aquatique (2004), À bord du Darjeeling Limited (2007), et Fantastic Mr. Fox (doublement primé à Annecy et cité à l’Oscar du meilleur film d’animation en 2010), ainsi que The Grand Budapest Hotel (2014) et L’île aux chiens (2018, Ours d’argent de la mise en scène à la Berlinale)...
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