Julieta TP

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Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt. Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille qu’elle n’a pas vu depuis des années et décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours. Julieta parle du destin, de la culpabilité, de la lutte d’une mère pour survivre à l’incertitude, et de ce mystère insondable qui nous pousse à abandonner les êtres que nous aimons en les effaçant de notre vie comme s’ils n’avaient jamais existé.

Vos commentaires et critiques :

L’une des figures de la Movida revient à ses fondamentaux à travers les tentatives d’une mère pour se rapprocher de sa fille. Julieta est un drame psychologique dominé par ses interprètes féminines : Emma Suárez, qui fut à ses débuts la muse du réalisateur Julio Medem, et Adriana Ugarte, célèbre en Espagne pour la série El tiempo entre costuras (2013). Pedro Almodóvar a présenté plusieurs films à Cannes, où il a obtenu le prix de la mise en scène et celui du jury œcuménique pour Tout sur ma mère (1999), le prix du meilleur scénario pour Volver (2006) et le prix de la jeunesse pour La piel que habito (2011). Il a également reçu l’Oscar du meilleur film étranger pour Parle avec elle en 2003, un Teddy à Berlin pour La loi du désir (1987), l’Osella à Venise pour le scénario Femmes au bord de la crise de nerfs(1988), sept European Film Awards, quatre César, trois Goya et deux David di Donatello.

 Attention chef-d'œuvre

Rouge

« Il est possible que l'austérité soit à partir de maintenant ma voie… » Pedro Almodóvar

Le nouveau film de Pedro Almodóvar a été dans un premier temps fraîchement accueilli en Espagne (il faut dire aussi que sont entrés en ligne de comptes des paramètres largement extra-cinématographiques : mais que diable allait-il faire dans cette galère panaméenne ?, il s'en explique dans Télérama), les critiques lui reprochant justement sa froideur, sa distance, son manque d'émotion manifeste, regrettant la fantaisie, la loufoquerie, le sens de la provocation du Almodóvar des débuts – dont on a connu une résurgence pas vraiment convaincante avec Les Amants passagers – ou alors le sens du mélodrame flamboyant qui emportait ses œuvres de la maturité.
Et puis, au fur et mesure que les spectateurs – professionnels ou amateurs – voient le film à tête reposée, sans a priori, il semble bien que la tendance est en train de s'inverser, que les réactions se font de plus en plus positives, voire assez enthousiastes, rapprochant ce Julieta de La Fleur de mon secret, un des films les plus beaux – et des plus retenus – du réalisateur.
Julieta s’apprête à quitter Madrid définitivement lorsqu’une rencontre fortuite avec Bea, l’amie d’enfance de sa fille Antía, la pousse à changer ses projets. Bea lui apprend qu’elle a croisé Antía une semaine plus tôt.
Julieta se met alors à nourrir l’espoir de retrouvailles avec sa fille, qu’elle n’a pas vue depuis des années. Elle décide de lui écrire tout ce qu’elle a gardé secret depuis toujours.
Julieta parle du destin, de la culpabilité, de la lutte d’une mère pour survivre à l’incertitude, et de ce mystère insondable qui nous pousse à abandonner les êtres que nous aimons en les effaçant de notre vie comme s’ils n’avaient jamais existé.