Ça -12

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À Derry, dans le Maine, sept gamins ayant du mal à s'intégrer se sont regroupés au sein du 'Club des Ratés'. Rejetés par leurs camarades, ils sont les cibles favorites des gros durs de l'école. Ils ont aussi en commun d'avoir éprouvé leur plus grande terreur face à un terrible prédateur métamorphe qu'ils appellent 'Ça'…
Car depuis toujours, Derry est en proie à une créature qui émerge des égouts tous les 27 ans pour se nourrir des terreurs de ses victimes de choix : les enfants. Bien décidés à rester soudés, les Ratés tentent de surmonter leurs peurs pour enrayer un nouveau cycle meurtrier. Un cycle qui a commencé un jour de pluie lorsqu'un petit garçon poursuivant son bateau en papier s'est retrouvé face-à-face avec le Clown Grippe-Sou …

Vos commentaires et critiques :

Fans d’épouvante, réjouissez-vous : Ça est le film que vous attendiez depuis longtemps. Cauchemardesque, tordue, mais également drôle et émouvante, l’horreur n’avait pas été aussi satisfaisante depuis trop longtemps. Les cinéphiles friands de frissons sur grand écran ont eu la vie dure cette année, devant se contenter majoritairement d’offrandes correctes, tout au plus (Annabelle : La création). C’est aujourd’hui que leur sauveur débarque sur les écrans. Son nom ? Pennywise. Le clown diabolique de Ça, tiré de l’imaginaire du maître de l’horreur Stephen King, refait surface non seulement pour terroriser les jeunes habitants de Derry à l’écran, mais également pour donner une solide frousse aux cinéphiles dans les salles obscures. Le personnage mythique, élevé au rang d’icône de l’épouvante par la performance mémorable de l’acteur Tim Curry dans la télésérie de 1990, nous revient donc en pleine forme et plus menaçant qu’à l’époque. L’interprétation qu’en fait aujourd’hui Bill Skarsgård s’éloigne en effet de l’image qui nous est restée en tête durant près de trois décennies. Et c’est tant mieux. On prend un malin plaisir à découvrir cette nouvelle incarnation de Pennywise déjantée, machiavélique à souhait et franchement terrifiante qui marquera assurément l’imaginaire de toute une nouvelle génération qui le découvrira à partir d’aujourd’hui. D’ailleurs, bien que les photos du clown diabolique aient été relayées ad nauseam sur le web durant les dernières semaines, impossible de stopper ce frisson qui nous parcourt l’échine dès qu’il apparaît à l’écran. Toujours un bon signe pour un film dont on a l’impression d’avoir tout vu durant sa campagne promotionnelle pour le moins persistante. Les héros de Ça ont beau être jeunes, ils jouent dur. Très dur, même. La vision du réalisateur Andy Muschietti est réellement à des lieues de celle, édulcorée, qu’on a vue au petit écran en 1990. Sa relecture est ainsi beaucoup plus sombre et violente, ne lésinant pas sur l’hémoglobine qui y coule à flots. Du coup, son Ça devient non seulement plus réaliste, mais, avouons-le, tout simplement supérieur à son prédécesseur. Les attentes étaient hautes face à cette œuvre d’Andy Muschietti. Très hautes, même. Mais le réalisateur d’origine argentine a réussi à les surpasser. Bien joué.