Crazy Rich Asians TP

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Née à New York, Rachel Chu n'est jamais allée en Asie. En accompagnant son fiancé Nick Young au mariage de son meilleur ami à Singapour, Rachel est donc enchantée de découvrir le continent de ses ancêtres… même si elle redoute un peu de rencontrer la famille de son fiancé. Il faut dire que Nick a omis quelques détails d'importance. Car il est non seulement l'héritier d'une des familles les plus riches du pays, mais aussi l'un de ses célibataires les plus recherchés. Rachel devient alors la cible de toutes les jeunes femmes de la bonne société singapourienne en mal de maris et, pire encore, de sa future belle-mère.

Vos commentaires et critiques :

Ce film de Jon M. Chu regroupe tous les ingrédients d'une bonne comédie romantique: un beau et nouveau couple dont l'attirance est visible, le charme éternel de la jeunesse, la lutte des classes et les obstacles à surmonter pour que l'amour existe, puis un décor exotique. Ici, la métropole d'Asie et ses principales attractions sont filmées comme dans une infopub de Tourisme Singapour. Tellement que ça donne envie d'y aller!
Rachel Chu, professeure d'économie à l'université, vit une idylle avec Nicholas Young, un étudiant étranger qui vit à New York depuis un an. À la demande de ce dernier, Rachel va se rendre à Singapour pour assister au mariage du meilleur ami de Nicholas. Et rencontrer la famille de son copain, dont elle ignore presque tout. Sur place, Rachel, qui vient d'un milieu modeste, découvre que sa famille est richissime et habite un palais digne de Mar-a-Lago, propriété somptueuse de Donald Trump à Palm Beach. Qui plus est, Nicholas est l'un des célibataires les plus en vue de Singapour et son retour au bercail crée bien des envies.
Bien sûr, il faut accepter les règles du genre. Le cinéaste n'a pas l'objectif de faire un portrait large de la société. Il dépeint un microcosme d'un monde artificiel, mais bien réel, avec les contours épars de la comédie. Sa réalisation dose bien la caricature et le message, comme sur ce racisme envers sa propre race, si on n'a pas suivi le même chemin, voire le même destin. Le conformisme n'a pas de frontières ni de couleurs. À la fin de la projection après bien des rires et quelques larmes, le spectateur sort du cinéma ravi. L'amour peut exister, malgré le cynisme, la jalousie et le conservatisme d'un monde hostile au bonheur.